Renseignement, économie, diaspora : les menaces que l’Algérie fait planer sur la France

DÉCRYPTAGE – En pleine crise diplomatique, le ministre français des Affaires étrangères a réaffirmé l’attachement de la France à l’Algérie, évoquant des «intérêts partagés».

La France ira-t-elle à la confrontation avec l’Algérie ? Dans un vocabulaire soigneusement défini, le gouvernement a promis une «riposte graduée», après le refus d’Alger d’étudier une liste d’une soixantaine de ressortissants algériens jugés dangereux à expulser du territoire français, et sous l’impulsion de Bruno Retailleau qui a annoncé une suspension de l’exemption de visa aux détenteurs de passeports diplomatiques.

En janvier, le ministre de l’Intérieur avait accusé l’Algérie de vouloir «humilier» la France. Aujourd’hui, le ministère des Affaires étrangères algérien fustige les «menaces», les «intimidations», les «injonctions et les ultimatums» de Paris. Sur le fond comme sur la forme, le bras de fer est donc engagé.

En visite à la Grande Mosquée de Paris mardi, Jean-Noël Barrot a tout de même tenté de son côté d’apaiser les relations. La France est «attachée à sa relation avec l’Algérie avec laquelle nous sommes unis par des liens complexes, mais d’une densité sans équivalent et…

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