Cet atelier était présidé par le Coordinateur de la Cellule sectorielle de lutte contre le SIDA (CSLS) du ministère de la Santé, le Dr Alou Sylla, et a enregistré la présence de la Présidente du RMAP+ et du Coordinateur national des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Il fait suite à un autre qui portait sur le diagnostic et l’introduction à la planification opérationnelle à l’intention des membres du RMAP+.
Dans cette optique, le RMAP+, en collaboration avec AFRICASO, avait sollicité auprès de l’Initiative 5% du Fonds mondial, le financement du plan de renforcement de ses capacités, en vue de la mise en œuvre de la Phase II du Round 8 VIH.
L’atelier visait à former 25 membres du RMAP+ et de ses démembrements en vue de leur permettre d’avoir une compréhension commune du processus du Fonds mondial et d’acquérir une bonne connaissance des nouvelles exigences en matière de planification et de gestion des programmes VIH.
Le Dr Alou Sylla a profité de cette occasion pour attirer l’attention du représentant du Conseil d’administration du Fonds mondial sur les difficultés liées au déroulement des activités des acteurs de la lutte contre le SIDA, notamment celles de sensibilisation et de prévention, à cause de la suspension de certaines subventions. Il lui a demandé d’user de toutes ses relations pour faire accepter les financements sollicités par notre pays. «Si l’on n’y prend garde, on risque d’y avoir une explosion du VIH au Mali. Notre pays est aujourd’hui pris en otage. Si rien n’est fait, une recrudescence des cas de VIH est possible», a-t-il averti.
Youssouf Diallo
Le 22 Septembre 2013-01-10 22:24:37