L’Ecole de la gendarmerie a abrité le jeudi dernier la sortie de la 25ème promotion de la gendarmerie. Ils sont nombre de 1000 agents renvoyés à la tâche par le ministre de la Sécurité intérieur et de la Protection Civile, Général Salif Traoré.
Ils étaient parents et amis à assister le jeudi 28 septembre à la cérémonie de sortie des nouveaux gendarmes au nombre de 1000. La cérémonie de sortie était présidée par le ministre de l’Intérieur et de la Protection civile, le Général Salif Traoré. Il avait à ses côtés le chef d’Etat major de l’Armée et le directeur général de la gendarmerie, Colonel major Satigui Moro Sidibé.
Le Colonel major Satigui Moro Sidibé, magistrat militaire, a félicité « la hiérarchie pour la première fois dans l’histoire de la gendarmerie nationale pour avoir facilité le recrutement de 1000 élèves gendarmes sous-officiers dans la gendarmerie nationale. Il a fallu travailler d’arrache-pied afin que tous les 1000 élèves gendarmes soient dotés d’une qualification de chef de groupe militaire au combat et cela après la formation commune de base de quatre mois. La présente formation qu’ils ont subi, leurs à permis d’assimiler les savoirs faires et actes reflexes élémentaires d’un soldat et cela à travers des cours théoriques et exercices pratiques sur le terrain en tactique, topographie, instruction sur le tir (IST) au combat, armement, service en campagne, transmission, ainsi que l’ensemble des textes qui régissent l’étique et la déontologie des sous-officiers. »
Le Colonel-major Satigui Moro Sidibé indiquera que tout cela a été rendu possible grâce aux efforts des deux ministères de tutelles. Il s’est dit satisfait des produits de cette formation et a promis de continuer à mettre tout en œuvre pour l’instauration de la quiétude. Le magistrat militaire a remercié tout le commandement pour la réussite des missions qui leur avaient été confiées. Au colonel Satigui Sidibé de conclure par ces mots à l’endroit des nouveaux gendarmes: « S’il s’agit du Mali, je suis totalement prêt à mourir pour l’a sauvé car nous sommes tous appelés à mourir un jour, ce qui ne meurt pas c’est le Mali, pensez donc au pays ».
Ousmane Daou