Renforcement de capacité d’accueil de la FAST : Les escaliers en chantiers s’écroulent

Les dégâts de cet évènement surréaliste sont uniquement matériels, mais tirent suffisamment la sonnette pour prendre des mesures conservatoires, jusqu’à ce que cet incident soit tiré au clair. Les autorités scolaires, les étudiants et les autorités parentales doivent exiger de l’Etat une enquête sérieuse sur cet incident qui aurait pu causer un drame, s’il arrivait aux heures de grande affluence dans ces lieux. Selon nos sources, il a eu lieu au moment où il n’y avait pas de cours.

Cet escalier qui vient de s’affaisser était en construction il y a quelques semaines déjà.

Le projet fait partie d’un certain nombre de travaux présentement  en cours à la FAST de l’université de Bamako. « Il devrait être une réponse à l’effectif pléthorique des écoles, qui a amené l’Etat à financer la construction d’un deuxième étage sur les trois blocs pédagogiques de la FAST. Il y a trois entreprises différentes pour les trois blocs », selon nos sources proches de l’université de Bamako. Les marchés dont nous ne sommes pas à mesure de vous donner les montants ont été passés par le ministère de l’Enseignement supérieur, il y a trois ans, au moment où Salikou Sanogo était doyen, nous indique-t-on de sources proches de la FAST.

Les travaux du bloc A sont presque terminés, et ceux des blocs B et C sont en cours. L’incident du samedi dernier, qui interpelle fortement, s’est produit au niveau du bloc B, indiquent nos sources.

Certains responsables ont mis en doute la fiabilité des escaliers, nous indique-ton à la FAST. En tout état de cause, ce drame manqué (heureusement) interpelle sur l’urgence à tester tous les escaliers finis et ceux en cours de construction, et ce avant la reprise effective des activités pédagogiques qui verra un afflux vers les accès aux salles. A ce contrôle nécessaire ne doit pas échapper la toiture des salles de classe dont on doit normalement mettre en doute la solidité. C’est de la sécurité de nos enfants et de nos parents enseignants qu’il est question. Qui serait rendu responsable ou coupable si le drame, qu’à Dieu ne plaise, s’était produit ?  Un ouvrier qui se trouvait au sommet de l’escalier, a juste eu le temps de se réfugier sur le palier du 2ème étage. Il s’en est sorti indemne.

B. Daou

Le Ré^publicain 17/05/2011