La crise qui a secoué le football malien depuis le 10 janvier 2015 a conduit les protagonistes au tribunal arbitral du sport en 2015 et en 2017. Malgré les sentences du 4 octobre 2016 et du 15 novembre 2018, la crise continue de persister au sein du football malien et pire elle a atteint son paroxysme lorsque la présidente du comité de normalisation a voulu organiser le championnat national conformément à la sentence du 15 novembre 2018. Face au refus des ex- compagnons de Baba Diarra soutenu par le ministre des sports, la FIFA a jugé bon de convoquer les protagonistes à son siège basé à Zurich en Suisse tout en les rappelant ces deux sentences. Mais c’était mal mesurer les intentions malveillantes et inavouées des ex-putschistes du 9 octobre 2017 qui refusent tout compromis
Ce 27 Février sera aussi gravé dans les annales du football malien avec la rencontre des protagonistes de la crise du football malien à savoir entre les responsables du Collectif des clubs et ligues majoritaires et les ex- putschistes du 9 octobre 2017 . Mais hélas une fois de plus cette rencontre s’est soldée par un fiasco sans précédent dans l’histoire du football malien Après quelques échanges et suivis de propositions aux deux protagonistes, la FIFA avait proposé de faire jouer les sept (07) équipes reléguées en division inférieure par la sentence du 15 novembre 2018 en ligue 1 mais ne participeront pas aux deux prochaines assemblées générales organisées par le CONOR.
Ce qui a été accepté par les responsables du Collectif des clubs et ligues majoritaires. Mais du coté des ex-compagnons de Baba Diarra ont refusé cette proposition. Comme cela ne leur suffit pas, ils demandent de ne pas prendre en compte les trois équipes à savoir l’AS Police, l’Avenir de Tombouctou et Sabana de Mopti au profit de leurs alliés.
Mieux ils exigent que leurs alliés participent aux deux prochaines assemblées générales. Ce qui a pris de haut la FIFA qui n’a fait que constater l’échec de cette conciliation. Cette attitude de Bavieux et de ses compagnons n’est pas une surprise pour tous ceux qui le connaissent car ils ne sont qu’obsédés par les postes au sein des instances de la FEMAFOOT.
Pourtant c’est eux qui criaient à travers leur porte-parole, Banou Makadji tous les jours dans une radio privée de la place que leur combat c’est de faire jouer les 7 équipes reléguées par la sentence du 15 novembre 2018, c’est-à-dire soucieux de l’avenir des jeunes footballeurs. Ce 27 février, la vérité a de nouveau triomphé et cette rencontre doit permettre aux maliens et à tous les amateurs du ballon de mieux faire la différence des vrais visages de ceux qui se soucient de la pratique du football c’est-à-dire de l’avenir des milliers et des milliers de jeunes footballeurs et de ceux qui se soucient uniquement à leurs propres intérêts égoïstes c’est-à-dire uniquement à eux seuls.
Sadou Bocoum