Au cours de son séjour, la délégation ivoirienne a effectué plusieurs séances de travail dans notre pays. Ainsi, la Communauté portuaire d’Abidjan a, dans la matinée du 16 octobre, rencontré le Conseil malien des chargeurs, à l’hôtel Nord Sud. C’était en prélude à une autre rencontre qui devait réunir les deux parties, le lendemain, à l’hôtel Kimpinsky. Les échanges ont surtout portés sur l’Etat des lieux.
Le 2e vice-président du CMC, Modibo Kéita, dans son allocution de bienvenue, a tout d’abord tenu à souligner que la présence du Port d’Abidjan à Bamako traduit l’excellence des rapports entre la Cote d’Ivoire et le Mali. Il a ensuite relevé que la rencontre se tenait à un moment particulier. Il s’agit de la fin de la crise et la reprise des activités au niveau du port autonome d’Abidjan.
Le trésorier général du CMC, Ibrahima Mounkoro, de son côté, a présenté l’état des lieux en précisant les acquis, les entraves. Il a terminé évoqué aussi l’implication des entrepôts maliens à Abidjan.
En prenant la parole, le directeur du port d’Abidjan a indiqué que sa délégation était à Bamako dans une mission commerciale. «En 2004, vous avez subi beaucoup de pertes. Nous ferons un effort d’apporter des solutions» a-t-il rassuré.
Réagissant aux préoccupations des membres du CMC, Sie Hien a été on ne peut plus rassurant : «Nous sommes en train de voir pour que le port d’Abidjan ait un parking digne de ce nom».
Réagissant à son tour par rapport au nombre de postes de douanes, Le DG de douane de la Côte d’Ivoire s’est dit surpris qu’il y ait 7 postes de douane. Par la suite, il a reconnu que pendant 10 ans, une économie de guerre s’était installée en côte d’Ivoire. Il a ensuite énuméré les postes de douane officiellement reconnus comme étant : Abidjan, Bouaké et Pogo.
Pierre Fo’o Medjo
Le 22 Septembre 20/10/2011
