Placée sous la présidence du ministre des Transports et des infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, la rencontre annuelle des services des routes s’est tenue du 11 au 13 novembre 2021 au Maeva Palace.
A l’entame de ses propos, la ministre des Transports soutiendra que cette rencontre annuelle des services des routes demeure le cadre approprié de concertation de la grande famille des infrastructures de transport, élargie aux services relevant de secteurs connexes ou complémentaires.
Elle offre l’opportunité de se retrouver, une fois l’an, pour échanger et faire le bilan des activités de l’année écoulée, recenser les difficultés soulevées, en vue de les régler, et déterminer les perspectives d’actions pour l’année suivante.
En d’autres termes, souligne-t-elle, la réunion annuelle des services des routes résonne en un exercice d’évaluation et de programmation.
L’activité de programmation des travaux d’entretien routier est faite sur la base des relevés et du diagnostic de l’état de dégradation du réseau routier.
Les travaux sont financés sur les ressources des fonds d’entretien routier administrés par l’Autorité routière.
A l’en croire, l’année qui s’achève, aura été marquée par l’effectivité du transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux collectivités territoriales dans le domaine de la construction et de l’entretien des routes.
Ce transfert, poursuit-elle, qui s’est concrétisé par la signature de conventions de financement et de maitrise d’ouvrage déléguée, procède de la volonté politique de promouvoir le développement territorial équilibré des régions et des pôles urbains, d’améliorer la qualité des services rendus par les collectivités territoriales, de renforcer la gouvernance inclusive du territoire et d’améliorer le financement de la décentralisation.
Elle a rappelé que conformément à la loi du 22 juillet 2005 portant principes de classement des routes, au décret du 06 mars 2018 fixant le détail des compétences transférées de l’Etat aux Collectivités territoriales en matière d’infrastructures routières et au décret du 27 mars 2019 déterminant les modalités de transfert des services déconcentrés de l’Etat aux collectivités territoriales, que le département a transféré les compétences en matière de construction, de réhabilitation et d’entretien des routes.
A ses dires, le département assure, à travers les services techniques des routes, l’appui conseil aux collectivités territoriales dans son domaine de compétence.
S’agissant du réaménagement des routes, Mme Dembélé Madina Sissoko a précisé que l’année écoulée a été imprégnée par la restructuration de la Direction nationale des Routes (DNR), qui est devenue la Direction générale des Routes (DGR), suivant la loi du 08 juillet 2021.
Avant de reconnaitre que l’année dernière a été éprouvante pour les usagers, ainsi que les riverains.
A ses dires, c’est la pluviométrie abondante, qui a accentué la dégradation des routes. Et d’expliquer que c’est cette pluviométrie, qui a impacté et exacerbé l’exécution du programme d’entretien routier 2021, ainsi que les difficultés dudit entretien routier sont d’ordre techniques, financiers, et institutionnels.
Lamine BAGAYOGO