Incarner les valeurs de l’étudiant studieux ; l’étudiant patriote ; l’étudiant sage et libéré de tout esprit de violence ; l’étudiant qui revendique les conditions pour une école apaisée et performante ; l’étudiant, modèle dans la cité par son comportement ; l’étudiant qui utilise la grève comme la dernière arme de combat ; l’étudiant bâtisseur de la cité de demain, ont été entre autres valeurs qu’a incarné Cabral que l’amicale des Anciens Militants et Sympathisants de l’’Union Nationale des Elèves et Etudiants du Mali ont voulu partager avec le bureau de coordination de l’AEEM. Cette cérémonie qui a vu de nombreux militants et militantes de l’AEEM, a été couronné par une remise du chapeau au secrétaire général de la dite Association, chapeau qui incarne ces valeurs de l’homme mort en martyr pour le Mali. Cette cérémonie a eu lieu à la pyramide du souvenir en présence de la directrice
dudit service, une ancienne de l’AEEM, Le 27 février 2019.
L’école Malienne est très malade, il est en ces temps-ci dans le bloc « soins intensifs » a dit le secrétaire général de l’Amical des Anciens Militants et sympathisants de l’Union Nationale des Elèves et Etudiants du Mali Seydou Patrice Dembélé. Il a fait savoir aux enfants que l’AMSUNEM n’est pour eux qu’un conseil mais qu’ils sont autonomes et libres de leur combat. Il leur a indiqué que le port du chapeau de Cabral veut dire qu’ils ne doivent plus avoir une arme ou un couteau. Selon M. Dembélé, les jeunes doivent respecter le
bonnet. Le secrétaire général de l’AEEM a reconnu que leur association traverse un moment difficile. « Ça ne va pas au sein de notre association » a dit Moussa Niangaly. Devant les aînés il a signifié leur engagement à suivre le chemin emprunté par Cabral en bannissant la violence.
L’un des présidents d’honneur Harouna Barry de l’AMSUNEEM a indiqué aux jeunes que le bonnet est un message. Selon lui, la symbolique est importante et Cabral est ce symbole de la lutte. Pour M. Barry, c’est vrai que chaque période à ses modes d’organisation, ses méthodes de luttes, mais que la grève reste le dernier recours. Le secrétaire général de l’AMSUNEEM a dit qu’une délégation a déjà rencontré les enseignants et a remonté la préoccupation à qui de droit.
Fakara Faïnké