Le climat politique au Mali est tendu à la veille des consultations nationales lancées par le gouvernement de transition pour réviser la Charte des partis politiques. Une large coalition, l’Initiative des Partis Politiques pour la Charte (IPAC), regroupant plus de 100 partis, rejette fermement cette démarche. Lors d’une conférence de presse le 15 avril 2025, ses membres ont dénoncé une tentative d’exclure les partis politiques du processus, en privilégiant une consultation des « forces vives » de la nation sans les principaux acteurs politiques.
Les responsables de l’IPAC, comme Oumar Ibrahim Touré (APR) et Dr Youssouf Diawara (Yelema), réclament un dialogue sincère, direct et inclusif entre les autorités et les partis. Ils refusent de participer aux concertations prévues aux niveaux local et national, estimant qu’il est inacceptable de réformer la vie politique sans impliquer ses principaux représentants.
La révision de la Charte des partis, 20 ans après sa dernière modification, s’inscrit dans le cadre des recommandations issues des Assises nationales de la refondation (AN
