Selon le directeur du Centre national des concours et examens, tous les examens se sont déroulés dans la sérénité sur toute l’étendue du territoire national, excepté la région de Kidal.
Démarrés le lundi 30 mai avec le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), suivi du Diplôme d’études fondamentales (DEF), le lundi 6 juin, puis le Baccalauréat et les IFM, le lundi 20 juin, les différents examens de fin d’année se sont déroulés sans incident majeur. Selon les acteurs du secteur, il n’y a pas eu d’attroupement autour des centres d’examen encore moins de fraude généralisée de sujets.
Cependant, force est de constater que le taux de réussite a chuté cette année, 30,01% contre 33,01% l’année dernière. Cette légère baisse s’explique par beaucoup de facteurs, selon le directeur national des concours et examens, qui peuvent intervenir dans la réussite, dont la motivation des élèves. Au nombre desquels certains ne pensent qu’à la magouille et aux arrangements au lieu d’avoir conscience d’apprendre. «Ce n’est pas le jour de l’examen où le jour de la proclamation des résultats des examens qu’on commence à se situer du niveau de son enfant. Mais, c’est dès la rentrée qu’on doit faire face à la réussite», a expliqué le directeur national des examens et concours. Avant d’ajouter que le niveau des enseignements et l’engouement des enseignants envers l’argent, le surpeuplement des classes, le manque de matériel didactique, de manuels scolaires peuvent aussi nuire à la réussite des élèves.
Fatoumata Diakité
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