« En plus de les stimuler à prendre conscience de la nécessité de leur implication dans l’assainissement de leur environnement immédiat, nous voulons qu’ils comprennent leurs responsabilités indirectes dans tous les malheurs qu’ils vivent aujourd’hui avec des fils et filles au chômage, malades et sans avenir », a indiqué Mohamed Bathily, porte parole du Mouvement les SOFAS de la République. Avant d’ajouter que nombreux sont les femmes et hommes vendeurs dans ce marché qui ne savaient pas que leur vote est à l’ origine de leurs malheurs. « En acceptant de brader votre voix contre un pagne, un t-shirt, des cubes Maggi, du thé et souvent des petits billets, on ne peut avoir que des élus peu soucieux de notre sort et enclin à songer sur des stratégies pour rembourser les sommes englouties dans les campagnes et pour se garnir un compte bancaire pour leurs vieux jours », a-t-il déclaré. Pour ne plus avoir des élus qui se soucient très peu du sort de leurs électeurs, Mohamed Bathily a indiqué que les SOFAS ne lésineront pas sur les moyens et les actions pour faire comprendre aux maliens que leur carte d’électeur est une arme fatale, dans le choix de leurs dirigeants. Tout porte à croire que c’est après l’initiative bien reçu du marché Dossolo Traoré de Médine que les SOFAS ont été sollicités pour initier une action similaire au marché Bomboly Niaré. « Nous avons été invité par l’Association Danaya du Marché Bombly Niaré et nous avons répondu présent. La semaine prochaine nous serons au Banconi », a-t-il indiqué.
Assane Koné
Le Republicain 12/10/2012