Pourtant, ces évènements ne sont nullement une surprise pour moi au regard de l’atmosphère qui prévalait sur le terrain caractérisée par des attaques à mains armées, des enlèvements de véhicules et de motos dans la ville de Gao et ses environs, des vols de bétail, des prises d’otages avec parfois mort d’hommes, destruction des symboles de l’Etat etc.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la psychose était déjà à son comble au dernier trimestre de l’année 2011 avec le retour des combattants de la Libye qui ont été accueillis en héros par les autorités du pays avec leurs armes et arsenal de guerre sans daigner évoque la question.
Tous ces actes d’insécurité chronique n’étaient que les signes avant-coureurs d’une rébellion armée qui se préparait.
De nombreux appels ont été lancés par les communautés sédentaires des régions du nord Mali dans leur majorité, invitant l’Etat à prendre toutes ces responsabilités pour assurer l’intégrité du territoire national et la protection des personnes et leurs biens, à travers des meetings organisés à cet effet, notamment celui de Bourem courant novembre 2011.
Le Républicain Mali 07/02/2012