La Synergie des syndicats de l’éducation a boycotté l’atelier national de réflexion sur les conditions de vie et de travail dans les secteurs public et privé.
Elle vient de rejeter aussi les conclusions et recommandations dudit atelier et invite ses militantes et militants à la résistance, à la détermination, à l’engagement et à la mobilisation générale pour « faire face au complot ourdi et malicieux tracé contre les enseignants du Mali ».
Prémices d’une nouvelle crise ?
Dans un communiqué rendu public le jeudi, 08 avril 2021, le collectif des syndicats de l’éducation a annoncé le rejet des conclusions et recommandations de l’atelier national de réflexion sur les conditions de vie et de travail dans les secteurs public et privé.
Dans le même communiqué, elle explique les raisons de son rejet dont voici la teneur.
« Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2015 ont décidé lors de leur réunion du jeudi 25 mars, de ne pas participer à l’atelier national de réflexion sur les conditions de vie et de travail dans les secteurs privé et public ».
Un thème attirant alléchant voire ambitieux mais qui cache un complot, une conspiration contre le personnel enseignant de l’enseignement secondaire et l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale
Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2015 ont à juste titre boycotté cet événement et se trouvent aujourd’hui confortés dans leur position, eu égard aux grandes conclusions issues de cet atelier
Ces conclusions, comme les syndicats les avaient prévues, sont toutes en lien avec la grille du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale.
En conséquence, les syndicats signataires du 15 octobre 2015 rejettent les conclusions et recommandations de cet atelier et invitent l’ensemble de leurs militantes et militants à la résistance, à la détermination à l’engagement et à la mobilisation générale pour faire face au complot ourdi et malicieux tracé contre les enseignants du Mali
Aussi les syndicats de l’éducation prennent à témoin l’opinion nationale et internationale et tiendront aussi seules responsables de la détérioration du climat scolaire, les autorités de la transition »
À moins qu’on trouve un terrain d’entente, tout porte à croire que ce sont-là les signes avant-coureurs d’une nouvelle crise scolaire.
Z.C
Source: Plume Libre