Il a été injustement remplacé par un parent et cadre du MPR par le Directeur Choguel Maïga. A quoi jouent le cabinet Gersel et Choguel Maïga ? Courant décembre 2011, suite à une offre d’emploi lancé par le cabinet de recrutement GERSEL au profit du Comité de Régulation des Télécommunications (CRT). Il y’avait plusieurs postes à pourvoir, notamment, le poste de chef de services moyens généraux.
Sous l’autorité du Secrétaire Général, le Chef de service Moyens généraux a pour missions et tâches de : s’assurer du respect de la politique d’approvisionnement, d’acquisition et d’entretien des équipements, matériels et moyens logistique ; exécuter et suivre les actes relatifs à l’acquisition des biens et services ; veiller à une gestion efficace du patrimoine mobilier, immobilier et du matériel roulant ; contrôler l’utilisation rationnelle des matériels et moyens mis à la disposition des structures opérationnelles ; veiller à la maintenance et à l’entretien des équipements, matériels et moyens logistique, rendre compte de ses activités et résultats à son supérieur hiérarchique.
En claire, un homme très important pour la structure. Pour la circonstance, plusieurs candidats avaient postulé dont Salif DIARRA. Comme à l’accoutumer, une liste restreinte est publiée par le cabinet en charge du recrutement. Les heureux présélectionnés sont ainsi convoqués pour un entretien d’embauche à l’hôtel Nord Sud. Salif Diarra était parmi les heureux présélectionnés. Les candidats sont présentés aux membres de la commission d’évaluation. Parmi ceux-ci se trouvait Daouda Maiga, directeur des ressources humaines du CRT. Quelques, jours après, l’entretien d’embauche, c’est-à-dire le 16 janvier 2012, le nommé Salif Diarra est joint au téléphone par Daouda Maiga et le prie de passer au CRT. Immédiatement, il se présente dans le bureau du directeur des ressources humaines. Daouda Maiga, annonce alors à Salif Diarra comme quoi qu’il est le premier parmi les trois meilleurs dossiers présentés par la Cabinet GERSEL.
A près cette annonce, il demande à Salif de préparer certains dossiers avant la validation de sa nomination par Choguel Maiga, directeur du CRT. Fier d’avoir eu le poste, Salif rentre chez lui et prépare le dossier composé (actes de naissance des enfants, acte de mariage, etc. comme l’avait suggéré le directeur des ressources humaines.). Plusieurs jours, passent, Salif Diarra n’est pas recontacté par le CRT. L’intéressé décide alors de passer au CRT pour en avoir le cœur net. Il revient insatisfait pour la simple raison qu’il n’aura pas de réponse conséquente. Il saisit par correspondance le directeur Choguel Maiga avec ampliation du Ministre de la communication, de la poste et des nouvelles technologies, le président du conseil d’administration du CRT. Malgré toutes ces actions, l’infortuné est resté sans réponse. Après des investigations, il ressort qu’en violation flagrante des dispositions en matière de recrutement, Salif Diarra est remplacé par un certain Dicko, parent et cadre du MPR.
Selon nos sources, il était agent de recouvrement au niveau de la Banque Malienne de Solidarité. Si, Dicko avait été classé premier ; pourquoi, alors le directeur des ressources humaines du CRT a annoncé à Salif Diarra qu’il s’est classé premier parmi les trois meilleurs dossiers ? Ce qui est arrivé à Salif Diarra n’est autre chose qu’une conspiration politique et ethnique montée par le premier responsable du CRT, Choguel Maiga. En effet, le Dicko qui occupe le poste de chef de services moyens généraux était avant son recrutement le coursier de Choguel. Tout contre fait, Salif Diarra qui a constitué une équipe d’avocat attend engager une procédure judicaire dans les semaines à venir.
C’est à cause de telle pratique que les maliens avaient la phobie d’un gouvernement d’union nationale. La haine du peuple contre les hommes politiques se justifie par de telle machination. Malgré son penchant pour les tigres, le premier Ministre Cheick Modibo Diarra est interpelé. Car, il est inadmissible que de tel comportement reste impuni après le 22 mars. Au niveau du CRT, Choguel nagerait dans des eaux plus troublées que celles d’un ministre. D’autres frasques ahurissant de l’homme et de son cabinet GERSEL fortement mise en cause dans cette tenèbreuse affaire dans nos prochaines parutions.
A suivre Lamine Diallo
Waati 30/08/2012
