La réception des dossiers a débuté le 19 août dernier. Elle prend fin le 3 septembre. Les candidats au recrutement se bousculent au portillon de la gendarmerie. Des milliers sont reçus par jour et chacun a la ferme volonté de faire partie des 1000 agents à recruter. Une tâche ardue pour la direction.
Malgré les efforts consentis par la hiérarchie, force est de constater aujourd’hui des insuffisances majeures dans le processus de dépôt des dossiers. En plus des critères contraignants qui excluent des milliers de postulants, certains agents chargés des dossiers s’adonnent à des actes de sabotage.
A Faladié, l’ombre du népotisme est devenue la règle d’or pour être dans les grâces des chargés de réception des dossiers. D’où les inquiétudes des candidats sur l’évolution de la situation.
« Au Mali les relations jouent un rôle prépondérant dans ces genres de recrutement. Nous passons le maximum de temps nuitamment pour être parmi les premiers. Mais, l’aspect social met les prétendants dans le second rang. Ici, les rangs sont reformées à tout moment », a fulminé un candidat sous le couvert de l’anonymat, ajoutant qu’il craint que la phase opérationnelle ne soit gérée de cette même manière.
« Le népotisme dans cette affaire de recrutement au vu des réalités du dépôt n’est pas étonnant. Pendant que des gens passent des heures à déposer leurs dossiers, certains viennent et déposent en un clin d’œil et retournent à leurs affaires… »
En tout cas, des pratiques peu orthodoxes sont perceptibles à la gendarmerie de Faladié et qui laissent penser au favoritisme dans ce recrutement. Une situation qui devrait inciter la direction générale à s’impliquer pour transcender les clivages et instaurer un recrutement impartial.
Bréhima Sogoba
Source: L’Indicateur Du Renouveau 28/08/2015