La dernière semaine de l’année 2021 a été chaude, très chaude même, à cause des attaques terroristes parfois jusque sur le ‘’nez de Bamako’’. Face à cette situation, doit-on avoir peur ?
En effet, le mercredi, 29 décembre 2021, la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) a annoncé, dans un communiqué, qu’une unité des Famas en opération dans la zone de Guiré a été accrochée par un groupe armé terroriste suite à une attaque complexe à l’Engin Explosif Improvisé et aux armes lourdes.
Le bilan de l’attaque est de 08 morts, 07 blessés et deux véhiculés détruits. Ce bilan a évolué à 15 morts, selon le dernier communiqué de la Dirpa. Toutefois, cette dernière annonce fait état de la neutralisation de 38 terroristes.
D’autres sources nous informent que le même jour, la gendarmerie de Nièna, dans le cerclede Sikasso, a été la cible d’une attaque terroriste en début de nuit, précisément vers 19 heures. Les locaux de la gendarmerie ont été entièrement brûlés et un véhicule a été emporté.
Ce sont des hommes armés, une dizaine, qui ont lancé l’assaut. Les sources locales confirment que les locaux de la gendarmerie et un véhicule ont été brûlés. Les assaillants ont été aperçus, quelques instants après l’attaque, vers Karangasso, à 7km de Nièna, en direction de Blendio qui est à 22 km de Nièna.
Vers 21 heures, le renfort est venu de Sikasso, la voiture enlevée du CB adjoint a été abandonnée par les hommes armés après Blendio, près de Tiôboubougou; la crevaison serait la cause de l’abandon.
Le même mercredi, 29 décembre, dans la soirée, des hommes armés non identifiés ont attaqué le poste des Eaux et Forêts de Soribougou, dans le cercle de Kati, à 90 km de Bamako. Il y aurait eu deux morts. Ces hommes lourdement armés sont arrivés vers 21h au poste des Eaux et Forêts tirant sur tout occasionnant la perte de deux personnes sur le champ.
Au moment de l’attaque, trois agents forestiers, qui étaient sur place, se sont repliés et ont pu alerter la brigade de la gendarmerie de Kati qui a aussitôt dépêché une équipe de la Forsat qui était déjà en patrouille dans la zone de Néguéla à une trentaine de kilomètres des lieux de l’attaque.
Malgré la promptitude du renfort dépêché, les assaillants ont pu fuir en direction de Kita. La grande question est la suivante : y aurait-il une interconnexion entre ces attaques qui ont eu lieu le même jour ? Face à la montée de ces attaques, doit-on avoir peur ?
F.A / Source : Plume Libre