Les actions du président de Sabati-2012 sont mal interprétées. Nous l’avons rencontré pour des questions d’éclaircissements. Il nous a d’abord rappelé que son mouvement est né en janvier 2012 pour contribuer à la consolidation de la démocratie et de la citoyenneté ; à la tenue d’élections libres, transparentes et crédibles ; à l’instauration d’un pouvoir fort et légitime à travers un taux de participation élevé des citoyens au processus électoral ; à l’émergence d’une coalition forte, composée d’hommes et de femmes compétents et dignes de confiance, préservant nos valeurs religieuses et sociétales.
Selon Moussa Bah, il ne s’agit pas d’une question de foi ou de religion mais son mouvement veut contribuer à la reconstruction, à la réconciliation et au développement du pays. Et cela passe par le choix d’hommes et de femmes crédibles capables de sortir le Mali de l’ornière. A l’en croire, la crise actuelle du Mali est la résultante de plusieurs années de mauvaise gestion qui a plongé le pays dans une guerre inattendue.
Aucun fils du pays, poursuit-il, ne peut rester indifférent à l’effritement du tissu social et à la division du pays. Malheureusement, le sens de son combat n’est compris par certains qui profitent de certaines tribunes pour le calomnier à tort ou à raison. Cependant, le président de Sabati-2012 veut aller au bout de son combat, celui de contribuer à la reconstruction d’un Mali nouveau.
Pour ce faire, son mouvement a échangé avec un certain nombre de candidats à la présidentielle afin de s’imprégner de leur projet de société. L’objectif étant de barrer la route aux opportunistes qui ont abusé des biens de l’Etat pendant qu’ils étaient aux affaires. Rien ne sera plus comme avant, il faut que les Maliens prennent leur destin en main que nul ne fera à leur place.
M. Bah indique que leur financement provienne de cotisations et des dons faits par de personnes de bonne volonté. Pour lier l’acte à la parole, le président de Sabati-2012 a d’abord sillonné toutes les grandes villes du Mali en mettant en ordre de bataille ses militants. Il les a invités à aller retirer leur cartes Nina afin d’atteindre les objectifs.
A la question de savoir si au soir du 28 juillet 2013, le président élu démocratiquement n’était celui de Sabati-2012, il promet qu’il se plierait au verdict des urnes et serait disposé à l’accompagner si réellement c’est lui le vainqueur. Le Mali n’a pas besoin d’une crise post-électorale., conclut-il.
Ben Dao
L’indicateur Renouveau 2013-07-10 07:57:40