Après la rencontre de la semaine dernière entre le président de l’Unajom, Ibrahim Famakan Coulibaly et les femmes du camp des bérets rouges à Djicoroni-Para. Ce dernier s’est rendu également à Kati pour transmettre le message de paix des femmes des bérets rouges aux femmes des bérets verts de Kati. Une initiative qui a été beaucoup admiré par celles-ci. Et qui ont promis leur engagement pour une sortie de crise définitive entre ces deux corps de notre armée.
Dans un avenir proche, ces femmes de Kati se rendront ici à Bamako pour une rencontre avec le président de l’Unajom qui sera assisté à cet effet par plusieurs de ses confrères pour baliser le terrain à une conciliation durable et définitive.
Il faut rappeler que la fin de ce conflit entre ces frères d’armes est primordiale pour la reconquête des régions de Tombouctou, Gao, Kidal et une bonne partie de la région de Mopti. Comme l’a évoqué le président de la transition, Dioncounda Traoré dans son discours adressé à la nation à l’occasion des festivités du 22-Septembre, entend s’impliquer à son tour à la résolution de ce fléau au sein de nos forces armées en voie de reconstruction. On peut espérer qu’avec la coopération de Kati, cette crise sera bientôt dans les oubliettes de nos annales.
Cette voie des femmes pourrait nous sortir de cette impasse entre les bérets verts et les bérets rouges pour une armée plus forte et plus solide et qui a aujourd’hui la lourde tâche de reconquérir le nord de notre pays aux mains des groupes islamistes armés, des narcotrafiquants de tout genre.
Ousmane Daou
L’ Indicateur Du Renouveau 25/09/2012