En effet, les impôts restent le plus grand pourvoyeur de recettes de l’Etat. Le budget de l’Etat repose en fait en partie sur les recettes des impôts et de la douane. C’est pourquoi ces deux services sont beaucoup sollicités tant la pression est forte. Pour combler les attentes, l’administration fiscale s’est engagée depuis 2003 dans un programme d’intéressement qui lie ses différentes primes à l’atteinte d’objectifs annuels de recettes fixés par le gouvernement. Pour ce faire, la direction générale s’est également engagée à la réalisation de transition fiscale. Ceci doit se traduire par la prédominance des recettes douanières.
Cette direction a pu réussir depuis 2006 à inverser les tendances, en assurant d’ abord plus de 50 % de parts du budget national, en prenant ensuite nettement le dessus par rapport aux recettes douanières qui à titre de référence, sont inférieures à celles réalisées par la seule direction des grandes entreprises (DGE). Alors au titre des réalisations de 2010, cette direction des grandes entreprises a engagé un montant de 293 milliards de francs CFA contre 283 milliards pour la direction générale des douanes.
Pour s’inscrire pleinement dans la transition fiscale, la DGI entend assurer une qualité de gestion plus pointue à la portée de l’ administration dont les atouts maîtres résident aujourd’hui dans une information de la chaîne de traitement de l’impôt dans le dialogue de gestion renforcé que la direction a établi avec le personnel à tous les niveaux.
Fakara Faïnké 07/02/2011