REBONDISSEMENT SPECTACULAIRE DANS LA CRISE DU FOOTBALL SEGOVIEN

Le président auto – proclamé de la ligue de football de Ségou écroué !
Suite aux affrontements violents et sanglants qui ont opposé les partisans de Mamadou Sow, président de la ligue élu le 25 mai 2013 et dont le mandat expire le 25 mai 2017 et Cheick Oumar dit Barou Soumounou, président auto- proclamé président de la ligue le 2 juillet 2016, le Procureur de Ségou a été saisi par les parents des blessés. Auditionné pendant plusieurs heures au tribunal de Ségou, le président auto -proclamé de la ligue de football a été inculpé aux environs de 15 h 48 et écroué au Lycée technique du quartier administratif depuis le 01 Août dernier.

Tout est parti lors de la mise en place d’une ligue parallèle dirigée par Cheick Oumar dit Barou Soumounou à celle dirigée par Mamadou Sow depuis le 25 mai 2017 dont le mandat expire en mai 2017.Du coup le football ségovien se trouve plonger dans une confusion totale. Après avoir été informé sur la genèse de cette crise par les services de la direction régionale de la jeunesse et des sports, le Gouverneur de la région, Georges Togo avait tranché en faveur de Mamadou Sow tout en lui conférant toutes les prérogatives de la gestion du football ségovien jusqu’en mai 2017.

Mais à la surprise générale, les Ségoviens et les observateurs nationaux ont été surpris du volte-face du Gouverneur Togo en conférant toutes les prérogatives de la gestion du football ségovien à Cheick Oumar Soumounou. Et ce qui devait arriver, arriva le 23 juillet dernier avec des affrontements violents occasionnant des blessés dont certains grièvement.

Ce n’est pas tout les bureaux de la ligue de football, du directeur du Stade Amary Daou ont été saccagés et des matériels de bureaux emportés ainsi qu’une forte somme d’argent. Conséquence directe, Ségou ne verra plus des matches de championnat national. Face à cette gravité, le Procureur de Ségou fut saisi de cette affaire afin d’élucider cette affaire délicate Et le 26 juillet, le juge chargé de cette affaire procéda à des interpellations suivies des auditions. Selon nos informations le juge aurait demandé à ces deux protagonistes pour qu’ils aillent s’entendre sur un point d’accord avant la fin de la grève des magistrats. Mais hélas Barou Soumounou, certainement sur de lui-même a préféré se couler la douce à Bamako.

Ce qui devait arriver arriva le 01 Août 2016 car à l’issue de son audition, le président auto- proclamé de la ligue de football fut inculpé et écroué au Lycée Technique du quartier administratif de Ségou. Et pourtant c’est la même personne qui se glorifiait dans les radios privés de Bamako d’avoir fait laminer les partisans de Mamadou Sow. Il est allé jusqu’à dire qu’il n’y aura rien en faisant référence au cas de Kayes et de Bamako. Selon nos informations d’autres auditions certainement suivies d’inculpations des compagnons du nouveau

pensionnaire du lycée technique du quartier administratif de Ségou sont attendues d’ici la fin de la semaine. Au moment où Barou Soumounou prenait ses premières marques au Lycée technique du quartier administratif de Ségou où il fut accueilli en grande pompe par ses nouveaux colocataires, Mamadou Sow était l’invité de marque au lancement de la coupe de football à Markala en sa qualité de président légitime et légal de la ligue de football de Ségou. Une coupe organisée par l’honorable député élu dans la dite circonscription en la personne Yacouba Traoré.
Affaire à suivre…
Saïd
BILAN DES INONDATIONS DU 12 AU 27 JUILLET DERNIER AU MALI
13 morts dont 4 à Bamako
Le Directeur Général de la Protection civile, le colonel Seydou Doumbia a fait le bilan des inondations du 12 au 27 juillet 2016. C’était au cours d’un point de presse le 28 juillet dernier.

D’entrée de jeu, le colonel Seydou Doumbia, Directeur Général de la Protection civile a déclaré que les inondations dues aux pluies diluviennes du 12 au 27 juillet dernier ont fait 9135 sinistrés, 1459 maisons écroulées, 850 ménages touchés soit 35 à Koulikoro, 14 à Bamako, 94 à Sikasso, 112 à Ségou, 182 à Mopti, 93 à Tombouctou, 404 à Gao et 13 morts dont 4 à Bamako dans les quartiers de Banconi, Daoudabougou, Dianjiguila, Quartier-Mali, 5 à Sikasso, 3 à Koulikoro, 1 à Ségou.. En ce qui concerne le nombre de maisons écroulées, le premier responsable des soldats du feu dira que sur les 1459 maisons, 45 ont été identifiés en 2e région du Mali, 896 dans la cité du Kenedougou, 17 dans la capitale des Balanzans, 320 dans la Venise malienne, 150 dans la capitale des Askia, 58 dans la ville des 333 saints et 0 à Bamako. Il a été recensé par le service de la protection civile, 9135 personnes sinistrées.

Pour le colonel Seydou Doumbia, les causes de ces inondations sont nombreuses qui sont entre autres l’insuffisance de caniveaux, l’absence et le sous-dimensionnement des caniveaux, l’occupation des servitudes et des lits des cours d’eau, l’utilisation de systèmes de drainage des eaux comme lieux de dépôts des ordures, fortes précipitations. « Malgré les messages de sensibilisation passés par la Direction sur les inondations, malgré les La direction a eu aussi à faire des préparations sur les interventions avec la mise en place d’une cellule de veille et de renforcement de capacité d’intervention pendant les opérations, malgré la mise en place des zones d’intervention rapides, des défis restent à relever » a-t-il reconnu. indique le Directeur Général de la Protection civile. Pour garantir l’assistance aux victimes et la lutte contre les catastrophes. Le directeur général de la protection civile a dit vouloir continuer à sensibiliser les populations au risque d’inondation.
Abdoul Karim Konaté