Députés de la Diaspora et du Numérique : Pourquoi l’Assemblée ne pourrait-elle pas adopter le télétravail parlementaire ?
Par Thiendella KEBE
Dans une optique de rationalisation des dépenses de l’Assemblée nationale (AN), il serait préférable que les députés élus par la diaspora restent au sein de leurs communautés pour exercer leur mandat. À l’ère des technologies de l’information et de la communication (TIC), où le monde est devenu un « village global », cette approche semble non seulement réalisable mais également.
Des pays développés comme le Japon, confrontés à des défis démographiques majeurs, ont fait du numérique un pilier de leur stratégie d’anticipation et de gestion des dépenses publiques. Le Sénégal pourrait s’inspirer de ces modèles en adoptant des pratiques
Un député, en restant dans sa communauté d’élection, pourrait travailler efficacement avec l’Assemblée nationale grâce à des outils numériques performants et des infrastructures adéquates. Les compétences informatiques présentes dans les administrations sénégalaises sont largement suffisantes pour soutenir cette transition.
Concernant les aspects pratiques, comme la signature de documents ou les votes parlementaires, des solutions existantes déjà : la signature électronique garantit une validation sécurisée et rapide.
En somme, le numérique représente la nouvelle frontière pour les économies modernes. Ne pas le valoriser, c’est risquer de freiner le développement et l’efficacité de nos institutions. Pour le Sénégal, embrasser cette transformation numérique .
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