Selon le rapport sur l’état de l’alimentation scolaire dans le monde en avril 2020, 199 pays ont fermé leurs écoles et 370 millions d’enfants ont brusquement été privés de ce qui, pour beaucoup, était leur seul repas nutritif de la journée.
Pour les gouvernements, les confinements ont souligné le rôle crucial que joue l’alimentation scolaire en soutenant les enfants les plus vulnérables et en protégeant leur avenir.
Un enfant sur deux, soit 388 millions d’enfants à travers le monde, bénéficiait d’un repas nutritif chaque jour de l’école avant que la COVID-19 ne ferme les salles de classe et mette un terme à une décennie d’expansion des programmes d’alimentation scolaire, a déclaré le Programme alimentaire mondial des Nations-Unies (PAM) dans un nouveau rapport qui appelle à une action globale pour retrouver les niveaux de couverture d’avant la pandémie.
Le rapport sur l’état de l’alimentation scolaire dans le monde indique qu’en avril 2020, 199 pays ont fermé leurs écoles et 370 millions d’enfants ont brusquement été privés de ce qui, pour beaucoup, était leur seul repas nutritif de la journée.
Pour les gouvernements, les confinements ont souligné le rôle crucial que joue l’alimentation scolaire en soutenant les enfants les plus vulnérables et en protégeant leur avenir.
En 2021, le PAM formera une coalition pour s’assurer que la couverture des programmes retrouve ses niveaux antérieurs à la pandémie et ensuite s’étende pour couvrir quelque 73 millions d’enfants vulnérables qui, auparavant, ne bénéficiaient pas de repas scolaires.
Le PAM travaillera avec les agences de développement, les bailleurs de fonds, le secteur privé et les organisations de la société civile pour soutenir les gouvernements dans l’expansion des programmes d’alimentation scolaire, a précisé le rapport.
Entre 2013 et 2020, le nombre d’enfants bénéficiant des repas scolaires a augmenté de 9 pour cent globalement et de 36 pour cent dans les pays à faibles revenus alors que les gouvernements élargissent leurs programmes, selon les auteurs du rapport qui ont aussi relevé que l’alimentation scolaire était le filet de sécurité social le plus répandu au monde.
Dans un monde post-COVID19, les programmes d’alimentation scolaire sont plus qu’un investissement prioritaire, ont déclaré les auteurs du rapport, car ils aident les pays à bâtir une population éduquée et en bonne santé, tout en soutenant la croissance nationale et le développement économique.
Des programmes de repas scolaires efficients génèrent des rendements de 9 dollars US pour chaque dollar investi. Ils créent aussi de l’emploi ; selon les calculs du PAM, quelques 1 668 nouveaux emplois sont créés pour 100 000 enfants nourris.
Source : L’Indicateur du Renouveau