Le rapport de synthèse du recensement des besoins prioritaires complémentaires dans les 166 communes les plus vulnérables du Mali de l’Observatoire du développement humain durable (Odhd) et de la lutte contre la pauvreté, réalisé avec le soutien de l’Unicef et l’Etat malien, fait ressortir que d’énormes défis rester à relever dans l’amélioration de l’accès à l’éducation.
Pour l’ensemble des 166 communes des régions de Kayes, Koulikoro, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal, indique le rapport, les besoins sont estimés à 556 écoles complémentaires de niveau premier cycle contre 134 écoles de second cycle et 154 médersas. Le nombre de salle de classe à construire, dit-il, est de 2 606 ; tandis que celui de cantines scolaires nécessaires est de 536. S’agissant de la formation professionnelle, explique le rapport, 86 centres supplémentaires sont nécessaires.
En termes de latrines, l’ODHD dit qu’il faut 1609 latrines additionnelles pour filles et garçons. Il ressort que pour sauver le lavage des mains, 2109 installations d’équipements sont nécessaires.
Au plan de l’éducation préscolaire, poursuit le rapport, 194 jardins d’enfants complémentaires et 72 garderies d’enfants doivent être construits afin de répondre aux besoins de développement de l’ensemble des 166 communes les plus vulnérables. Les autres besoins principaux d’amélioration de l’accès à l’éducation, selon le rapport de synthèse de l’ODHD, concernent la construction de logement pour enseignants et recrutement de gardien pour les écoles, la création de forage dans certaines écoles, la redynamisation des comités de gestion scolaire et des associations de parents d’élèves, l’ouverture des bibliothèques et la clôture des écoles.
Le rapport de synthèse relève aussi un besoin important de recrutement de personnel enseignant (2796) dans les dites communes ; la formation du personnel enseignant (1002) ; des Ced (centres d’éducation pour le développement) (150); des centres d’alphabétisation (150).
Hadama B. Fofana