Après avoir rappelé les objectifs et les missions assignées à son bureau, le vérificateur a fait comprendre aux journalistes que les services choisis l’ont été pour des raisons de calendrier. Et, les structures identifiées ont été des structures légères comme le domaine de Kati, les impôts, les douanes qui géraient un peu les ressources financières. Il a révélé que les irrégularités sont du fait de la fraude pour 8 156 393 487 FCFA, soit 80, 75% du montant total des irrégularités et de la mauvaise gestion pour 1 944 628 228 FCFA.
Ces irrégularités doit-on comprendre désignent notamment les transactions de fraude, la mauvaise gestion, les erreurs comptables, les déficiences sur le plan du contrôle interne, les cas de non respect des textes juridiques et des exigences comptables ainsi que les erreurs et incuries dans l’exercice des missions assignées. De nombreuses questions des journalistes ont entre autres portées sur le suivi des recommandations des rapports précédents, l’avenir du bureau avec la future création de la cour des comptes, le fond mondial, la collaboration du BVG avec l’administration, les cas de fraudes les plus marquants etc. Selon le vérificateur, le suivi des recommandations obéit à des normes et à des pratiques.
Ce suivi des recommandations est un devoir pour le bureau. Concernant l’avenir du BVG avec l’arrivée de la cour des comptes, il dira que le BVG aura plus d’utilité publique que la cour des comptes : « La cour des comptes a sa place, le BVG a sa place » a dit Amadou Ousmane Touré. Il a rassuré que la lumière sera faite sur le dossier du fond mondial pour la vérification 2012. Quant à la collaboration du BVG avec l’administration, le vérificateur dira qu’elle est axée sur le respect, une écoute attentive. Et, qu’il n’y a eu aucun problème entre sa structure et l’administration. Selon lui, les vérificateurs assistants sur le terrain sont suffisamment avertis et ont suffisamment de doigter.
Il a par ailleurs indiqué que certains faits lui ont paru surréalistes concernant le foncier. Selon lui, la mauvaise gestion et la mauvaise organisation ont été volontairement entretenues concernant le foncier. Il en est de même des exonérations pour certaines sociétés minières. Concernant le cas des impôts, le vérificateur a interpellé tous les citoyens car pour lui les citoyens ne payent pas leurs impôts. Pour concrétiser son engagement concernant les cas de fraudes, le vérificateur dira que son bureau va lui-même saisir le Procureur de la République en dénonçant les faits et en identifiants les différents responsables. Pour ce faire 6 à 13 dossiers seront adressés au Procureur. D’autres moyens de pressions seraient de réfléchir sur la publication des rapports individuels à laisser entendre Amadou Ousmane Touré.
Fakara FAINKE.