Le mois de ramadan est un mois où le petit commerce en tout genre prospère. Ces activités sont-ils rentables pour ces vendeurs ? Nous sommes allés à leur rencontre.
Le mois de ramadan est pour de nombreux jeunes Maliens et femmes au foyer l’occasion à saisir pour gagner de l’argent à travers des petites offres. Ces petits commerces informels, tels que la vente de kenkéliba, de beignets et d’autres denrées alimentaires, très prisés durant ce mois sont fréquents, notamment aux entrées des marchés et dans les rues de la capitale, sont relativement rentables.
« Nous remercions le Tout-Puissant, cette année. Vraiment il y a la clientèle. Les gens viennent s’approvisionner en grand nombre », se réjouit Awa Kankanba, vendeuse de beignets au marché de Missabougou.
Dans le lot des produits qui tiennent la dragée haute en cette période de jeûne, il y a les dattes recommandées pour la rupture. Les commerçants n’ont pas hésité à doubler leurs stocks. Pour Sékou Coulibaly, vendeur de dattes au tournant de Magnambougou, les activités vont bon train. « Nous n’avons pas beaucoup de difficulté cette année à écouler nos produits. Nous avons aussi des stocks pour surpasser ce mois bénit », ajoute-t-il.
En dehors des produits alimentaires, également les vendeurs de livres saints, de chapelets parlent aussi d’une aubaine pour leurs revenus journaliers en hausse. « Les ventes ont augmenté depuis le début du ramadan. Les jeunes, les femmes comme les vieux viennent acheter les chapelets pour leurs prières, et cela fait notre bonheur. Je vends maintenant le double ou le triple de ce que je vendais avant », ajoute Baba Ibrahim Touré, vendeur de chapelet à Banankabougou.
En tout cas, les fidèles musulmans consacrent le mois de ramadan à chercher le pardon de Dieu. Cependant, c’est une occasion pour les bana-bana de remplir leurs portefeuilles. Alors, Bon mois de ramadan à tous.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire