Dans son 7e Rendez-vous avec Koulouba, le patron de la communication présidentielle, Racine Thiam a invités les Maliens à mieux vendre l’image du pays, car, estimera-t-il, « le sport quotidien de certains Maliens est de présenter le pays comme le dernier au monde ».
« Malgré les difficultés, le verre est à moitié plein et les choses sont en train d’avancer. Il y a de bonnes nouvelles », a soutenu mardi, face à la presse, le directeur de la cellule de communication de la présidence de la République.
Et à Racine Thiam d’appeler les détracteurs du régime à mettre le focus sur ce qui marche, car, pour lui, le sport quotidien de certains Maliens est de présenter le Mali comme le dernier des pays. Racine soutiendra que le Mali est bien loin dans tous les agrégats économiques ou de bonne gourance. « On est 3e dans la zone Uémoa sur la croissance économique et sur la performance économique », a avancé M. Thiam.
Il partagera avec les journalistes un entretien qu’il a eu avec un ancien diplomate malien vivant à l’extérieur, qui souhaite que les Maliens survendent l’image de leur pays. Racine Thiam a indiqué que le diplomate s’est dit interloqué du fait que certains Maliens ne cessent de dévaloriser notre pays.
« Les autres ne parlent que du bon de leurs pays même s’ils ont des difficultés internes. Une grande majorité de ceux qui ont droit à la parole au Mali ne parlent que négativement du Mali », s’est insurgé le diplomate à son interlocuteur.
Pour ce qui est de l’agenda présidentiel de ce mois d’août, M. Thiam a indiqué que le président de la République prendra part du 26 au 28 août au sommet du Ticad à Nairobi au Kenya. Celui-ci regroupera l’Afrique et le Japon.
Entre autres activités en juillet, le président de la République a assisté aux obsèques nationales des 17 soldats tués à Nampala, avant de s’envoler en France où il a rencontré le président Hollande et le Premier ministre Valls. Il était récemment à la cérémonie de baptême de la 37e promotion de l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro (Emia) en marge duquel il a constaté de visu l’évolution du chantier du Pont de Kayo et de ses voies d’accès.
Oumar B. Sidibé