Les activités de la 17ème édition de la semaine de l’environnement du Mali, se sont poursuivies, le 13 juin 2016, au Lac (Laboratoire d’Agriculture Urbaine) de Bamako. Il s’agissait de l’ouverture du site considéré comme un exemple de restauration des terres dans le cadre. En sommes, le site, selon la cofondatrice Carole Refabert Traoré, s’inscrit dans un développement respectueux de l’environnement. Les structures étatiques, privées, et toutes personnes qui portent un intérêt capital à la restauration, la régénération des terres, ont massivement répondus à l’invitation des initiateurs.
Situé sur le flanc gauche à l’entrée de la colline de «Lassa», le Lac est une cofondation de cinq personnes. Il est bâti sur une superficie d’un hectare. C’est sur cet espace que les invités du jour ont effectué une visite guidée où on pratique les technique traditionnels Dogon pour la réalisation de l’endroit.
L’idée, indique Mme Carole Refabert Traoré, c’est de faire savoir le savoir-faire malien en faisant la construction traditionnelle Dogon, l’aménagement du jardin, la menuiserie, la ferraillerie traditionnel. Autrement dit, poursuit-elle, s’appliquer à partir de notre centre de formation à l’agriculture naturelle (sans utilisation de produits chimiques avec un rendement supérieur à travers des semences traditionnelles malien. Ou bien développer la construction de matériaux traditionnels dans le lac.
«La dynamique est très lente. Car c’est de changer le regard sur ce que le développement aujourd’hui», explique Me Carole Refabert Traoré. Elle a salué les participants qui ont accordé une importance particulière à leur invitation. Les visiteurs se sont dits émus du travail abattu sur Mme Carole et ses collègues maliens. « Je pense qu’à travers cette visite qui entre dans le cadre de la quinzaine de l’environnement, il s’agit de montrer que l’environnement mérite d’être protéger, il faut s’y mettre pour le protéger car c’est la vie de
l’homme. Sans un environnement sain, pas de vie.
L’aspect culturel mis en aussi en œuvre ici est bon. Ça fait une intégration entre l’environnement et la culture. L’utilisation des objets recyclés, les pierres utilisées dans la construction, la technologie utilisée et la construction en pierre, tout ça c’est des ressources naturelles qu’il faudra protéger dans un environnement sain», a déclaré avec réjouissance Mahim Touré, un visiteur.
Rappelons que la quinzaine de l’environnement du Mali met en perspective deux dates, le 5 juin pour la journée mondiale de l’environnement, à l’initiative du programme des Nations Unies pour l’Environnement, et le 17 juin, la Journée internationale de lutte contre la désertification, à l’initiative de la Convention Cadre des Nations Unies pour la lutte contre la désertification. Les deux dates portent sur des thèmes comme: «La Lutte contre le commerce illicite de la faune et de la flore sauvage», thème de la Journée mondiale de l’environnement, et celui de la Journée internationale de lutte contre la désertification est: «Protégeons la planète. Restaurons les terres. Mobilisons-nous».
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain 16/06/2016.