A l’ouverture des travaux, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Maharafa Traoré, a indiqué que la création de ce comité est la manifestation éloquente de l’attachement des autorités nationales à la promotion et à la protection des droits humains. Pour parvenir à l’éradication de l’esclavage à l’allure de serpent de mer, a-t-il dit, « il faut une lutte organisée ; une lutte organisée au plan international par la coopération entre les états ; une lutte organisée au plan interne par la synergie d’actions des différents acteurs concernés par la question ».
« C’est cet engagement qu’ont pris les états du monde entier (à travers le protocole additionnel à la convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée visant à réprimer et punir la traite des personnes, en particulier les femmes et les enfants) et ceux de la CEDEAO (à travers l’accord multilatéral de coopération régionale de lutte contre la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre) », a-t-il souligné.
En ce qui concerne spécifiquement notre pays, le ministre de la Justice a expliqué que le Mali a ratifié tous les instruments juridiques internationaux et sous-régionaux en la matière. Dans le cadre de ses engagements, a-t-il ajouté, le Mali a créé le 8 septembre 2006 le comité national de suivi des programmes de lutte contre la traite des enfants logé au niveau du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Il ajoutera que notre pays a aussi élaboré le rapport national sur les activités de lutte contre la traite des êtres humains en janvier 2010.
Abdoulaye Diakité