Le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) a organisé une conférence de presse, le jeudi 13 mai 2019, à la Maison de la presse. L’objectif était d’informer les hommes de médias sur la position du FSD à propos de certains sujets qui dominent présentement l’actualité dans notre pays. Le président du FSD, Soumaïla Cissé, a dénoncé l’insécurité dans notre pays qui, selon lui, a atteint un seuil intolérable.
La conférence de presse, animée par Soumaïla Cissé, président du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), en présence de Moutaga Tall, et de Choguel Maïga, était axée sur l’accord politique, la prorogation du mandat des députés, l’insécurité grandissante, le dialogue national inclusif et la révision constitutionnelle.
Selon le président du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), Soumaïla Cissé, la situation sécuritaire dans notre pays est fréquemment marquée par des actes de violence qui endeuillent les populations. «L’insécurité a atteint un seuil intolérable dans notre pays. Le diagnostic du gouvernement crée la confusion» a-t-il déclaré. Il a appelé le gouvernement, en dépit des efforts consentis par les forces armées maliennes (Fama) et leurs partenaires internationaux, à faire de la sécurité des personnes et de leurs biens la priorité des priorités. À en croire Soumaïla Cissé, le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) en tant qu’entité n’est pas signataire de l’accord politique signé, le 2 mai 2019, par certains membres de la classe politique et de la société civile qui a abouti à la formation du gouvernement actuel.
Concernant la prorogation du mandat des députés, le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) la rejette car, aux dires de Soumaïla Cissé, elle constitue une violation de la constitution de 1992 et des engagements pris par le gouvernement. «Il y a une absence de visibilité claire sur les motifs de la révision constitutionnelle. Les six mois de la première prorogation du mandat des députés ont été marqués par une détérioration de la situation sécuritaire au centre de notre pays. La révision constitutionnelle ne peut pas être organisée avant le dialogue politique inclusif car elle doit être l’aboutissement de ce dernier» a renchéri Soumaïla Cissé.
Toujours de l’avis de Soumaïla Cissé, le FSD a accepté la main tendue du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, pour promouvoir le dialogue national inclusif. Il a souhaité que le gouvernement se rende compte que le Mali n’est plus un pays normal. À ses dires, le FSD entreprendra toutes les actions nécessaires pour sauver le Mali.
Abdrahamane Diamouténé
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