Les instruments juridiques contre les violations faites aux femmes souffrent dans leur application effective, leur suivi et évaluation, malgré l’existence de mécanismes de recours. Les organisations de défense des droits du genre ne cessent de déplorer cette situation. Pour impliquer davantage la presse, Wildaf-Mali, en partenariat avec l’Oxfam, initie depuis mardi un atelier de formation de trois jours à l’endroit des agents des médias sur les droits de femmes : accès à la justice.
A la cérémonie d’ouverture, la présidente la présidente du Wildaf, Mme Bintou Founè Samaké, a déploré la violation des droits qui empêchent les femmes de prendre part au développement sociopolitique de leur pays de leur communauté. Il a rappelé que le Wildaf-Mali, dont la vision est d’instaurer une culture d’exercice et de respect des droits des femmes au Mali, veut s’appuyer sur les médias afin que les multiples violations et la non-prise en compte des droits des femmes dans les décisions de justice puissent sortir de l’ombre pour être connues du grand public.
« Cet atelier a pour but de donner aux agents des médias des connaissances de base sur les droits de femmes et traitement des questions judiciaires et juridiques leur permettant d’écrire et de défendre de manière plus fiable le sujet », a-t-elle expliqué.
Le président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné, qui a présidé la cérémonie, a salué l’initiative. Selon lui, cette séance de formation permettra à renforcer davantage les capacités de la presse dans l’exercice de sa fonction de sentinelle des droits humains en général, de ceux des femmes en particulier. Il a invité les participants à prêter attention aux formateurs et à être capables de promouvoir les droits des femmes après la formation.
La formation est assurée par Me Amadou Tiéoulé Konaté, avocat à la Cour.
Maliki Diallo
Source:l’Indicateur 2015-01-28 11:31:47