Dans son intervention, la représentante du FIDA au Mali a souligné que ce programme de facilité alimentaire est un fonds d’urgence de l’Union européenne. Ce fonds vise à aider les pays africains à faire face aux conséquences de la crise alimentaire qui a affecté la sous-région en 2008, at-elle poursuivi avant d’ajouter que le programme a pour but de renforcer la filière semences au niveau de la production.
Prenant la parole, à son tour, le représentant du Commissariat à la Sécurité Alimentaire a pour sa part affirmé que l’initiative de la facilité alimentaire coûte à l’Union européenne un montant global de 20 millions d’Euros. Le programme à travers l’ensemble de ses composantes, dira-t-il, aboutira à un renforcement de la sécurité alimentaire par le FIDA, la CEDEAO et l’Icrisat dans plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine.
Et de conclure en rappelant que les activités réalisées, depuis le lancement du programme, en 2010, ont permis à tous les pays de produire des semences de pré-base et de lancer le processus de production des semences certifiées par les paysans. Car, bien qu’il connaisse quelques difficultés liées essentiellement aux réalités des différents pays concernés, le processus engagé reste tout de même une louable expérience de partenariat construit sur autour des besoins et capacités des producteurs ruraux.
A.Touré
Aurore 15/09/2011
