La cérémonie de lancement, sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits l’Homme, Boya Dembélé, en présence d’Andrew Young, chargé d’affaires de l’ambassade des USA au Mali, la directrice de Freedom House, Mme Oulie Kéita, et Olivier Kambala, directeur d’Aba-Roli, a été suivie de l’atelier de renforcement des capacités de 25 membres des OSC sur les mécanismes internationaux de protection des droits humains, et notamment, sur l’Examen périodique universel (Epu).
Dans un contexte de post-crise, ce projet, à travers le renforcement des capacités des OSC, vise, selon la directrice de Freedom House/Mali, la promotion des droits humains par la documentation et le monitoring des droits humains dans les différentes régions, l’assistance et le conseil aux victimes de la crise pour un meilleur accès à la justice ainsi que le plaidoyer pour la mise en œuvre des recommandations de l’Epu. Il s’inscrit dans le processus de réconciliation nationale. Il devra couvrir les régions de Kidal, Tombouctou, Gao, Mopti et le district de Bamako en aidant les victimes à avoir facilement accès à la justice.
La promotion des droits humains est très importante pour le chargé d’affaires de l’ambassade des USA au Mali. Ce projet de renforcement des capacités et de sensibilisation des populations sur les droits humains vient en complément des efforts du gouvernement dans le processus de justice transitionnelle avec la création de la Commission vérité, justice et réconciliation, dont l’objectif majeur est de rechercher la vérité et de rendre justice en vue d’une réconciliation nationale.
Invitant les cadres des OSC à s’impliquer davantage pour une réelle participation des citoyens dans la promotion et dans le respect des droits humains, M. Young a affirmé que le respect des droits humains nous conduira vers un vrai Etat de droit et éventuellement une réconciliation nationale. Ce qui permettra aux Maliens d’être des citoyens fiers d’un Mali pluriel.
Rappelant les mesures du gouvernement du Mali pour remédier à l’impact des atteintes aux droits humains comme l’approbation de 112 sur 125 des recommandations formulées par les pairs lors de l’Epu-2013, le secrétaire général du département de la Justice et des Droits de l’homme a assuré les initiateurs de l’accompagnement du gouvernement.
Maliki Diallo
Source: L’Indicateur Du Renouveau 2015-02-02 23:41:37