L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) envisage un nouveau projet.
Il s’agit du Projet «Manantali II ».
Son but, renforcer les capacités de production, de fourniture d’électricité et de transit de l’énergie entre les États membres de l’organisation.
Il consistera à faire l’installation d’une nouvelle ligne de haute tension allant de Manantali à Kati, à la porte de Bamako.
Cette information a été donnée le jeudi dernier par Hamadoun Dao, le Point focal dudit projet.
C’était à la faveur d’un atelier de restitution et de validation du plan d’actions de réinstallation des populations affectées par ce nouveau projet tenu à Kati.
Le Projet Manantali II, second du genre depuis 2002, concernera plusieurs cercles du Mali, notamment Bafoulabé, Kita et Kati, précise M. Dao et la centrale principale sera installée à Kambila (cercle de Kati), contrairement à l’autre qui se trouve sur la route de Kanadjiguila, après Sébénikoro, Commune IV.
À en croire le point focal, ce nouveau projet qui est financé par l’Agence française pour le développement (AFD) à plus de 52 milliards de FCFA va renforcer les capacités de production et de fourniture d’électricité au Mali, au Sénégal et en Mauritanie.
Selon Hamadoun Dao, l’OMVS, à travers SOGEM (Société de gestion de Manantali), assurera la mise en œuvre du projet qui a déjà obtenu l’adhésion des populations riveraines.
Lesquelles, seront indemnisées et installées sur des nouveaux sites, a rassuré le point focal du projet au Mali.
« En plus de la ligne Manantali-Kati au compte du Mali, deux autres lignes sont prévues dans ce projet, à savoir : Kayes-Tambacounda (Sénégal) et Kayes-Tinhane El Aioun (Mauritanie).
Si les deux lignes, celles du Mali et du Sénégal, ont reçu un financement, celle reliant la Mauritanie n’a pas encore trouvé de financement », a-t-il révélé.
Pour sa part, le Coordinateur du projet, Sérigne Sambou Niang, est persuadé que ces différentes lignes permettront de faciliter le transit énergétique entre les différents pays bénéficiaires du projet comme celui entre le Mali et la Côte d’Ivoire.
En effet, souligne-t-il, ce projet va renforcer la capacité énergétique de notre pays et ravitailler les zones de fortes consommations, notamment la capitale et environs, à long terme les zones rurales et minières.
Aussi, il permettra de créer des activités génératrices de revenus (AGR) et des activités de restauration environnementale, selon les acteurs.
Il faut noter que le projet est en phase de signature de contrats et il va démarrer incessamment, rassure l’OMVS.
- Abdoul
Source : Plume Libre