Azalaï Grand Hôtel abrite, du 10 au 12 juin 2019, les travaux de l’atelier d’appropriation du manuel technique de mise en œuvre du projet de financement inclusif des filières agricoles (Projet INCLUSIF). Organisé par la direction de coordination du projet inclusif avec l’appui du Gouvernement et en collaboration avec le FIDA, les ambassades du Danemark et du Canada, le projet durera six ans pour 440000 bénéficiaires. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le représentant du ministre de l’Agriculture, Yacouba Koné en présence de la représentante du FIDA, Manda Sissoko et des partenaires.
Trois jours durant, l’équipe du projet inclusif sera davantage informée et formée sur les mécanismes de mise en œuvre et les dispositions relatives à sa gouvernance. Selon le représentant du ministre de l’Agriculture, Yacouba Koné, le présent projet inclusif met, à l’échelle, les acquis du programme de microfinance rurale (PMR / FIRMA) financé par le FIDA et le Canada, du programme d’appui à la croissance économique et promotion d’emploi stimulé (PACEPEP) sur financement du Royaume de Danemark. D’une durée de six ans (2019 – 2024) et un financement acquis de 53 milliards de F CFA, dira –t-il, le projet va couvrir cinq régions administratives de notre pays : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti avec la possibilité d’extension dans les régions septentrionales en fonction de la situation sécuritaire dans ces zones. A en croire, la cible du projet est estimée à 440000 bénéficiaires ruraux directs issus des groupes démunis, des exploitations familiales rurales, des organisations professionnelles (Coopératives, union, fédération) et des entreprises du secteur privé agricole. « L’approche sera favorable aux femmes et aux jeunes (18 à 40 ans) qui représenteront respectivement au moins 50% de l’effectif touché. En formulant ce programme, le Gouvernement du Mali, conformément aux objectifs de la politique de développement agricole a souci de contribuer à l’amélioration des conditions de vies des populations rurales, réduire la vulnérabilité des couches défavorisées (Femmes et jeunes) et répondre de façon mieux structurée aux défis de financement des filières agricoles. » a-t-il dit. Avant d’ajouter que pour atteindre ces objectifs, la professionnalisation d’un secteur de la microfinance mieux outillé et disposant de moyens techniques et financiers appropriés, l’émergence de partenariats productifs entre les acteurs des chaines de valeur agricole, restent des défis majeurs pour ce nouveau projet. Pour Yacouba Koné, le projet inclusif trouve son ancrage dans les principaux documents d’orientation des politiques publiques (CREDD, PNDMF) et de développement rural et agricole (LOA, PDA, PNISA etc…). Pour une opérationnalisation réussie et une harmonisation avec les priorités agricoles et locales, expliqua-t-il, le projet s’est inscrit dans les axes des programmes de développement régional et local des cinq régions cibles.
Moussa Dagnoko
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