La conférence de presse s’est déroulée en présence du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, M. Sidiki N’Fa Konaté et beaucoup de cadres du ministère de la réforme de l’état.
Le nouveau Projet constitutionnel propose un réaménagement de l’exécutif envisage un régime semi-présidentiel en lieu et place du régime présidentialisme actuel. Le texte propose la création de deux nouvelles conditions pour statuer sur la recevabilité des candidatures à l’élection présidentielle. Le ministre a poursuivi en précisant que les candidats à la magistrature suprême doivent être maliens d’origine et n’avoir aucune autre nationalité et ne pas passer 75 ans d’âge.
Le parlement est renforcé par la création d’une seconde chambre, le Sénat, qui imprimera une nouvelle dynamique au travail législatif et au contrôle de l’action gouvernementale.
Le pouvoir juridictionnel est aussi touché pour répondre aux exigences actuelles. Les compétences de la cour constitutionnelle en matière électorale sont réaménagées afin de la décharger de la proclamation des résultats des élections législatives et présidentielles.
Il est proposé la suppression du haut conseil des collectivités qui est resté sans impact sur le fonctionnement de l’Etat.
Le conseil économique social et culturel est aussi réaménagé dans ses attributions et ses modalités de fonctionnement.
Une nouvelle autorité indépendante dont le statut sera déterminé par une loi organique assure la régulation de l’audio visuel et veille au respect de l’expression plurielle des courants de pensée et d’opinion. Il remplacera le Comité national de l’Egal accès aux Médias d’état et le conseil supérieur de la communication.
Abdoulaye Kékoro Sissoko
Le National 04/07/2011