L’Université de Sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) a organisé, le samedi 15 octobre 2016, l’atelier de restitution des premiers résultats du projet de recherche WOSCAP sur les interventions de l’Union Européenne (UE) au Mali. La cérémonie d’ouverture des travaux a enregistré la présence du secrétaire général du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Drissa Diallo, de la présidente du Conseil de l’USJPB, Mme Diarra Fatoumata Dembélé et du Coordinateur dudit projet et non moins vice-recteur de l’USJPB, Moussa Djiré. C’était dans la salle de conférence du nouveau Bloc de l’USJPB.
Il faut noter que le concept WOSCAP peut être défini comme la prévention des conflits et la construction de la paix à travers l’approche holistique. Cependant, le présent projet de recherche WOSCAP a pour objectif de contribuer à l’amélioration des capacités d’intervention de l’Union Européenne (UE) en matière de prévention des conflits et de la construction de la paix à travers le concept WOSCAP. Dans son intervention, le Coordinateur du projet, Moussa Djiré a rappelé que le lancement dudit projet a eu lieu en juin 2015 dont l’équipe du programme comprend 7 chercheurs parmi lesquels il y a 3 binômes et un coordinateur pour travailler sur les trois axes du projet. Il s’agit premièrement de la diplomatie à voies multiples de l’UE, le second axe concerne la Réforme du secteur de la sécurité (RSS) et le troisième axe porte sur la gouvernance. En effet, selon le résumé du document de projet, la diplomatie à voies multiples de l’UE appliquée dans le contexte malien comporte des forces et des limites qu’il convient de mettre en exergue. Concernant les acquis, souligne-t-il, la plupart des sources indique la pertinence de l’approche holistique qui permet d’agir sur l’ensemble des leviers qui permettent de sortir de la crise. En matière de la Réforme du secteur de la sécurité (RSS), le document note que la RSS est un processus holistique et global qui doit englober l’armée, la gendarmerie, la garde, la police, la justice et les forces paramilitaires. Selon la même source, elle suppose pour chacun des acteurs concernés de faire un diagnostic critique (état des lieux) qui consiste à définir d’abord les menaces et les risques en vue de leur apporter les réponses adaptées. Concernant la gouvernance, il a été révélé que la gouvernance joue un rôle fondamental dans le développement. En outre, dira le document de projet, parmi les causes de la crise malienne la mauvaise gouvernance est fréquemment invoquée. Selon notre source, les interventions de l’UE en matière de gouvernance au Mali sont très variées et jouent un rôle important dans l’atteinte des objectifs de coopération entre les deux partenaires.
Moussa Dagnoko