Pour ouvrir les débats, Mustapha Diop, Directeur associé de DFA Communication, a confié aux journalistes que l’objectif de la rencontre était de clarifier la position du GPAC par rapport au projet de loi en gestation sur la publicité. Une loi qui, selon lui, va régulariser le secteur. «Nous avons été pleinement associés à l’élaboration du document, que nous approuvons et nous voulons que cette loi soit vite adoptée», a-t-il ajouté.
Emboîtant le pas à son Président, le Secrétaire général Sidi Dagnoko a déclaré que le projet de loi sur la publicité était le fruit d’une collaboration entre le gouvernement, à travers le ministère de la Communication, et le GPAC. «Nous avons fait plusieurs séances de travail pour l’élaboration de ce projet. Nous pensons que le processus entre aujourd’hui dans sa phase déterminante, c’est pourquoi nous vous avons fait appel, pour exprimer notre soutien au projet de loi», a-t-il conclu.
Prenant encore la parole, Mustapha Diop a souligné que la position du GPAC était claire: «nous soutenons le projet parce que c’est bien pour notre profession, pour la simple raison que cette loi va assainir notre secteur. On s’est dit qu’il faut clarifier les rôles, quand on sait que, chaque année, il y a 10 milliards de FCFA de publicité».
Réagissant aux questions des journalistes, Mustapha Diop dira que cette nouvelle loi, qui va certainement compléter la loi de 1982, est la bienvenue. Elle sera axée, entre autres, sur les conditions de création d’une agence de communication. Selon lui, il suffisait seulement d’aller se présenter chez un notaire pour en créer une. Ce qui fait qu’aujourd’hui on compte 240 agences de communication, alors qu’en réalité seules 46 mènent des activités sur le terrain. Avant de terminer, il a annoncé la tenue très prochainement d’une journée de la presse.
La création, en juin 2010, du Groupement professionnel des agences de communication du Mali (GPAC), vise à promouvoir et à protéger les intérêts de ses membres.
Pierre Fo’o Medjo
Le 22 Septembre
15/09/2011