En 2012, a-t-il signalé, après la célébration des cinquantenaires des indépendances, des chercheurs ont travaillé sur ces thèmes et des publications sont déjà parues. Le directeur de recherche a soutenu que c’est une étude comparative entre les indépendances des pays, car, ils n’ont pas suivi les mêmes voies. C’est aussi une manière de voir si la notion d’indépendance est la même entre ces pays, ce que la nouvelle génération entend par indépendance, si la célébration des indépendances a servi à quelque chose, ou si au contraire, il y a des choses à corriger pour qu’elles soient profitables aux citoyens. Les professeurs Carola Lentz et Anne Brandstetter ont fait une brève présentation du programme.
Carola Lentz a notamment fait remarquer que parmi les sujets qui seront traités, certains porteront sur les aspects symboliques dans la construction des Etats nations, les fêtes nationales, les politiques de commémoration et l’aspect géographique de ces études. Anne Bandstetter a fait observer ses recherches sur la mémoire collective de l’histoire publique, en l’occurrence, au Rwanda. Le professeur Thomas Hylland Eriksen a fait son exposé sur les faits informels de la construction de la Nation. Il a soutenu que dans certains pays africains, comme par exemple au Congo, seules les victoires étaient fêtées et non les défaites. L’étudiante en anthropologie, Gabriella Elgenius, a commenté une vidéo qui retraçait le symbolisme des drapeaux dans la construction de la Nation, à travers différentes périodes. C’est à ce titre qu’elle a parlé du symbolisme des images de l’Espagne islamique, révolutionnaire et indépendante.
Baba Dembélé