Lors d’un point de presse que le ministre porte-parole a animé le mercredi dernier avec son homologue du commerce, le ministre Mohamed Salia Touré a fait le point des stocks de produits disponibles qui peuvent approvisionner les marchés pendant 17 jours pour le riz, 92 jours pour le sucre, 59 jours pour le lait en poudre, 63 jours pour la farine et 44 jours pour l’huile alimentaire.
Pour rassurer des mesures ont été prises à ce niveau.
Elles concernent l’abandonner de la TVA.
La seconde mesure a été le dialogue avec les acteurs du secteur.
En ce qui concerne la viande, le ministre en charge du Commerce a fait savoir que la raison de la hausse est en grande partie interne.
Selon lui, l’aliment bétail vient du coton.
Et comme il y a une forte baisse de la production cette année, cela s’est répercuté sur l’approvisionnement de nos huileries et sur l’aliment-bétail.
A ce niveau, a-t-il expliqué, l’effort de l’état a consisté à suspendre la TVA sur les importations de graine de coton.
Pour lui, le gouvernement espère que cela aura un effet dépressif sur les prix au niveau de l’huile et de l’aliment bétail.
Alors que, le Conseil national des prix a tenu, au compte de l’année 2021, sa première session, le vendredi 5 mars au département de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des Investissements.
D’importantes décisions ont été prises pour soulager le panier de la ménagère.
Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Porte-parole du gouvernement, Mohamed Salia Touré a animé hier au Centre d’information gouvernementale du Mali, un point de presse sur les mesures prises par le gouvernement en vue de la baisse des prix des denrées de première nécessité.
Il était accompagné de son collègue Harouna Niang en charge de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements.
À l’approche du Ramadan, les commerçants ont du mal à résister à la tentation de profiter de la forte demande.
La pression exercée par les pouvoirs publics ne suffit pas à les dissuader pour éviter une flambée des prix des denrées de première nécessité.
Mahamadou YATTARA