La paix (la vraie) s’obtient rarement par les armes. Pour un monde sans guerre, ni conflit, on n’a rien inventé de mieux que le respect, l’amour et la tolérance. Fortes de ce constat irréfutable, des milliers de femmes juives, musulmanes, chrétiennes et athées pleines d’espoir ont décidé d’unir leurs forces dans un magnifique combat pour la paix en Israël et en Palestine. Et cela à travers un mouvement baptisé «Women wage peace», c’est-à-dire «Les femmes font la paix».
Cette noble et atypique initiative a connu son premier coup d’éclat le 19 octobre 2019 quand une immense foule de femmes vêtues de blanc a défilé pacifiquement devant la résidence du Premier ministre israélien. De toutes confessions et de tous bords politiques, elles n’étaient là que pour une chose : réclamer la paix !
Depuis, de nombreuses autres marches similaires ont été organisées un peu partout en Israël, en Palestine et en Cisjordanie avec l’ambition d’instaurer «un véritable dialogue entre les différentes parties en conflit». Une démarche apolitique qui, peu à peu, prend une véritable ampleur !
Le mouvement est tel qu’il a inspiré une superbe chanson à Yael Deckelbaum (une compositrice, interprète, guitariste et pianiste née en 1979 à Jérusalem, en Israël) en collaboration avec d’autres artistes de différentes religions. Un single baptisé «Prayer of the mothers » (La prière des mères) avec un clip reprend des images des manifestations pacifistes…
«Les initiatives de paix sont nombreuses mais, bizarrement on en entend très peu parler. Comme si l’on préférait donner systématiquement la parole à ceux qui font le choix de la guerre», a déploré un observateur par rapport à cette initiative dont les médias parlent très peu.
Et naturellement pour lui, «il est grand temps que les pacifistes aient aussi voix au chapitre. Donnons-leur l’audience qu’ils méritent et, alors, peut-être que les choses finiront enfin par changer». C’est dans l’intérêt de tous !
Moussa Bolly
