CONAKRY- C’est désormais acté. La transition guinéenne sera de 24 mois. Pas plus (peut-être) ni moins. Dans deux ans donc, les guinéens sont censés élire leur prochain président, scellant définitivement la fin de la transition, ouverte le 05 septembre.
Bien qu’à date, il n’y a pas encore de candidats officiellement déclarés, une chose est sûre : le fauteuil présidentiel reste très convoité. Tout porte à croire que dans la course pour la magistrature suprême, il y aura de nombreux candidats. Qui veut voyager loin ménage tôt sa monture. Certains leaders semblent bien cerner le sens profond de cet adage.
C’est dans ce contexte que sur le terrain déjà, certains (potentiels candidats) ont commencé à aller à la rencontre des potentiels électeurs, tandis que d’autres se battent pour redynamiser les structures à la base de leur formation politique. C’est le cas de Bah Oury, leader du parti UDRG (Union des démocrates pour la reconnaissance de la Guinée).
Même s’il ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat pour la prochaine présidentielle prévue dans 24 mois, l’ancien ministre de la réconciliation nationale balise son chemin. Depuis quelques jours, ce responsable politique est l’assaut de la diaspora guinéenne. Cette opération de charme des potentiels électeurs de la diaspora a commencé par l’Angola, pays lusophone qui accueille une forte communauté guinéenne.
Bah Oury a conféré avec des guinéens vivant dans ce pays la semaine dernière avant de s’envoler pour les Émirats Arabes Unis où là également, il a eu des entretiens avec des guinéens installés dans ce pays. Comme pour dire que le temps presse, la bataille promet d’être rude.
A suivre…
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