Cette rencontre a été prescrite par la 3e réunion des ministres des Affaires étrangères de la région sahélo-saharienne, tenue à Niamey (Niger) le 9 février 2014. Elle devra aboutir à l’élaboration de propositions concrètes pour renforcer la sécurité dans l’espace d’intérêt commun et créer les conditions d’un développement harmonieux dans la région.
Une soixantaine de personnes participent à cette réunion de Bamako, notamment les pays du Champ mais aussi des experts de l’Union africaine et d’autres pays voisins. Au total 12 pays ont répondu présents à la rencontre de Bamako. Il s’agit de l’Algérie, du Burkina Faso, du Tchad, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Conakry, de la Libye, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, et du Sénégal.
Toutefois, la réunion de Bamako se tient dans un contexte sécuritaire difficile pour le Mali de telle sorte que toutes les initiatives ou décisions prises par les organisations doivent se matérialiser et vite. Il s’agit de l’Union africaine, la Cédéao, Misahel et le G5-Sahel.
Durant les trois jours, les participants examineront les propositions contenues dans le rapport de la Commission de l’Union africaine sur le suivi de la déclaration du sommet du 18 décembre 2014 qui concerne notamment les patrouilles conjointes, les unités mixtes et la création d’une force d’intervention pour le Sahel dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles de la Minusma.
Les travaux thématiques ont débuté avec les experts le mercredi 2 septembre, suivront les chefs d’états major le jeudi 3 septembre et les ministres clôtureront le vendredi 4 septembre avec une conférence de presse pour les conclusions.
Zoumana Coulibaly
Source: L’Indicateur Du Renouveau 03/09/2015