Le ministre de l’Emploi, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, porte-parole du gouvernement, Amadou Koïta, a procédé à l’ouverture de la première enveloppe des épreuves de l’examen de fin d’apprentissage appuyé par le Fafpa ce samedi 5 janvier 2019 au Centre de formation technique et professionnelle Guy Bert de Titibougou.
L’objectif global est de soutenir l’éducation et la formation pour l’employabilité et les opportunités de création d’emplois par le secteur privé pour les jeunes du Mali sur l’ensemble du territoire. C’était en présence de Mohamed Albachar Touré, directeur général du Fonds d’appui à la formation professionnelle (Fafpa), de Drissa Ballo, coordonnateur du Procej ainsi que de la directrice du Centre de formation technique et professionnelle (CFTP), Kady Camara.
Les activités d’éducation et de formation inscrites dans le projet apporteront un soutien aux jeunes de 15 à 29 ans scolarisés ou non. Le projet entend promouvoir les perspectives d’emploi dans les petites et moyennes entreprises.
Au total, le programme a recruté et mis en formation par apprentissage de type dual de 2015 à 2017, 1193 apprenants dans le secteur informel sur toute l’étendue du territoire national.
Pour cette année 2019, 50 centres de formations dont 17 à Bamako, sont retenus pour abriter l’examen de fin d’apprentissage. Ce sont des apprenants venant de 79 centres privés de formations à Bamako et en région. Il s’agit de Bamako, Kayes, Kita, Koulikoro, Kati, Fana, Dioïla, Bougouni, Tominian, Mopti, Tombouctou et Gao.
Le ministre Amadou Koïta dira que l’initiative vise à soutenir la jeunesse pour la créativité de l’emploi dans notre pays. Selon ses explications, ces jeunes ont été recrutés au niveau des entreprises et d’autres venus des ateliers pour avoir une formation sur le Tic II en fonction de leur niveau. Pour lui, le souci du président de la République et de son gouvernement est de rendre heureuse la jeunesse en organisant des évaluations de cette nature, à travers le pays pour sanctionner cette formation que des jeunes ont bénéficié dans divers domaines de l’emploi, notamment froid-climatisation, électronique, maçonnerie, menuiserie-bois, construction métallique et autres.
Aux dires du ministre Koïta, cet examen permettra à ces jeunes d’être recrutés dans le secteur privé et public. En effet l’objectif du Procej est d’améliorer l’éducation et la formation pour l’employabilité des jeunes et le renforcement des possibilités d’emplois créés par le secteur privé pour les jeunes de notre pays.
Adama Diabaté