Jusqu’ici, la question fondamentale qui se posait était comment adapter la Constitution actuelle à nos réalités.
Âgée de plus de 30 ans, elle a montré ses limites et a été plusieurs fois malmenée (2012, 2020, 2021).
Le besoin pressant aujourd’hui, c’est comment prendre en charge les insuffisances notoires de la loi fondamentale du 25 février 1992 et la rendre beaucoup plus souple et flexible. Rappelons à juste titre que l’actuelle Constitution ne peut être révisée que par référendum.
De passage, faudrait-il signaler qu’il ne s’agit nullement d’ouvrir la brèche à des révisions répétitives et compétitive, mais de lui permettre d’être en phase.
Etend entendu que toutes les tentatives infructueuses n’ont jamais porté sur le projet d’une nouvelle Constitution. Il est assez curieux d’assister à cela présentement sans consultation aucune.
Tout comme la loi électorale qui vient de l’être, il sied de trouver un large consensus autour de la question, parce qu’il s’agit de l’avenir de tous, et celui des futures générations du Mali.
Dr Laya Amadou Guindo (Enseignant-chercheur)
Rédaction Diasporaction