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Marimanthia Diarra
Ladite rencontre s’est déroulée comme à l’accoutumée au siège des Ruchers où se sont retrouvés l’ensemble des personnalités constitutive de la commission dirigée par le 4ème vice-président Oumarou Ag Mohamed Ibrahim et comprenant par ailleurs Mme Conté Fatoumata Doumbia, Adama Samassékou, Dr. Birama Diakité et Mohamedine Dicko. Au rendez-vous de ce collège des «5 Sage» ont répondu présents trois candidats membres du Comité Exécutif ainsi que les trois autres non membres que sont Souleymane Koné de Kita, Harouna Bouaré de la CIV et Ousmane Traoré de la C.V. On dénombre au total six (6) des sept (7) postulants restés en lice, après la disqualification du candidat Kamaté de Sadiola par la commission en charge du dépouillement des dossiers de candidature. Les membres du Comité Exécutif présents à la rencontre figurent le président Dioncounda Traoré et ses deux poursuivants dans la préséance, en l’occurrence Iba N’Diaye et Sékou Diakité, ci-devant 1er et 4ème vice-présidents à la direction nationale du PASJ.
De source bien introduite, les ultimes échanges la Commission des Sages n’auront pas permis dégager un candidat consensuel, épargnant du même coup aux Abeilles l’épreuve d’une désignation de leur porte-étendard par le vote. En clair, aucun candidat n’ayant manifesté une disposition à consentir au désistement en faveur d’un autre, la question ne pourra être définitivement tranchée qu’à la réunion du Comité Exécutif du Samedi 23 Juillet, conformément au calendrier retenu, après les réaménagements sollicités par les «Sages».
La rencontre du mardi dernier a en revanche débouché sur une consolidation du de la confiance placée dans la Commission Ag Mohamed Ibrahim quant à la proposition du candidat que celle-ci juge mieux apte à porter le drapeau des Abeilles à l’élection présidentielle de 2012. Si la proposition n’agréé pas l’assentiment d’un des candidats, force restera au Comité Exécutif de passer au suffrage de ses membres le processus de désignation du prétendant dont l’investiture sera proposée à la conférence nationale du 30 Juillet prochain.
De bonne source, les candidats présents à la dernière rencontre avec la commission ont tous réitéré leur adhésion à cette procédure, une symphonie à laquelle a fait défection un prétendant et non des moindres. Il s’agit du Pr. Marimantia Diarra. Secrétaire Général du Comité Exécutif de l’Adéma-PASJ depuis plus d’une dizaine d’années, l’ancien ministre du Plan a visiblement opté pour une démarcation vis-à-vis des démarches pour aboutir au choix d’un candidat consensuel pour sa famille politique.
Ce chef de village bardé des casquettes de PCA et d’élu municipal, depuis 2009, a choisi de se singulariser par certaines postures qui donnent pour le moins raison à ceux qui mettaient sa candidature au compte du «sabotage», ni plus ni moins. Lors du dépôt des dossiers afférents à l’acte de candidature, l’ancien patron du PGRN surprenait déjà par une la manifestation d’ambition inattendue au nom de laquelle il avait choisi de briller par son absence au moment de réceptionner les dossiers parmi lesquels le sien. Avant-hier encore, le Secrétaire général a choisi de revenir en charge, en brillant par son absence sur la photo de famille que les membres de la commission des bons offices ont prise avec l’ensemble des prétendants à la candidature du PASJ pour la présidentielle de 2012. L’image en question devait immortaliser l’ultime rencontre de cette commission avec les candidats, dans le cadre de la recherche de consensus avant le jour ‘’J’’ de la désignation du porte-étendard des Abeilles. Elle a été prise sans Marimantia Diarra tout simplement parce que l’intéressé, depuis le samedi dernier, selon nos sources, s’est illustré par une correspondance à qui de droit pour récuser le travail de la commission de bons offices. Cela, après avoir pourtant adhéré, à l’instar des autres concurrents, à la concession faite quant à l’extension des compétences de cet organe ad hoc à la proposition d’un seul nom parmi les prétendants.
La posture du Pr Marimantia équivaut à une intention déclarée d’aller jusqu’au bout dans son combat pour la candidature de son parti, mais pourrait tout aussi procéder d’une volonté de déstabilisation de la Ruche pour la rendre inapte à servir les ambitions des candidats les mieux positionnés pour ce faire. C’est du moins la déduction que son attitude inspire à ses camarades de Diéma qui pensent que le Secrétaire général du Comité Exécutif a enclenché le processus une déstructuration du Parti de l’Abeille depuis longtemps dans son bastion. En attestent, à leurs yeux, cette correspondance ci-contre adressée aux instances de la Ruche ainsi que l’acte par lequel le même secrétaire général a choisi de dissoudre unilatéralement et massivement des structures qui échappent à son contrôle.
Par A. Keïta
Aurore 21/07/2011
