Présidentielle Malienne du 7 Juillet 2013

Depuis le putsch du 22 mars 2012 mené par Amadou Haya  Sanogo et ses hommes, la population malienne  avait juré de ne plus faire confiance aux hommes politiques qui ont dirigé ce pays de 1992 à 2012, date du renversement  d’ATT démocratiquement élu. Leur seule raison est que ces hommes politiques ont complètement échoué à assurer le développement harmonieux  et la sécurité  de tout le territoire national. Pire on sa sasasaisaté à une injausatice crisarde dasansa les domaines particulièrement le foncier.  En plus ces dirigeants depuis 1992 ont contribué surtout à l’effritement de l’armée malienne depuis la chute du régime dictatorial du Général Moussa Traoré en 1991.

Résultat les 2/3 du Mali notamment les  trois régions du Nord du Mali et une partie de la 5e région Mopti furent occupés par des Djihadistes, des bandits de tout acabit et des narcotrafiquants. N’eut été l’intervention de l’armée français le 11 janvier 2013, c’est tout le Mali allait tomber sous la coupe de ces dangereux criminels sans foi ni loi. Et depuis tous les maliens ont pu constater cette triste réalité de l’état catastrophique de la gestion des affaires publiques de la part de ceux qui se réclament démocrates sincères et loyaux. Même a France a été surprise de constater que l’armée est autant dépourvue de moyens matériels et humains à faire face à n’importe quel ennemi à plus forte raison à faire face aux forces du mal d’AQMI.

C’est ainsi qu’elle décide d’imposer l’organisation de l’élection présidentielle le 7 juillet prochain afin de dégager un président de la république légitime et choisi par le peuple. Sachant qu’ils sont haï et  vomi par le peuple, certains candidats à travers des campagnes d’intoxication, sont en train de faire croire que le nouveau président de la république est déjà choisi par François Hollande. En disant cela  et connaissant la fébrilité et surtout la forte abstention des électeurs maliens, on peut dire qu’ils risquent de gagner leur pari. En effet tout le monde est unanime à reconnaitre que le Malien ne réa git pas vite mais aime trop parler  et cogiter à tout moment. Une chose est claire le peuple a intérêt à sortir massivement et choisir le président capable de faire face aux énormes défis futurs  du pays.  En tout cas le peuple doit savoir que ni la France, ni les Etats Unis d’Amérique, ni l’Union Européenne ne peuvent choisir le futur président de la république malienne mais ce sont les maliennes et les maliens à condition de sortir et de  voter massivement.

Les Egyptiens, les Ghanéens les Kenyans viennent de donner une belle leçon de démocratie en choisissant leurs présidents qu’ils estiment capables de répondre à leurs aspirations profondes et cela malgré la pression des pays occidentaux. A tire de rappel en Egypte l’islamiste Mohamed Morsi a gagné face à un candidat soutenu par les occidentaux et au Kenya, c’est Uhuru Kenyatta qui a remporté l’élection présidentielle malgré qu’il soit poursuivi par la Cour pénale internationale. Nous osons croire que les électeurs maliens ne seront pas frappés d’un fatalisme béant  en se laissant berner par des rumeurs nauséabondes pour ne pas revivre le scénario catastrophique du 22 mars 2012 dont les séquelles continuent d’affecter le pays.

 

Sadou Bocoum la mutation 2013-03-22 00:25:23