La Convergence pour le développement du Mali (Codem) a tenu ce weekend son 2e congrès ordinaire. C’était l’occasion surtout d’évaluer sa participation à la majorité et surtout discuter des prochaines échéances électorales, notamment la présidentielle de 2018 pour laquelle le parti du ministre des Sports, Housséini Amion Guindo, a décidé d’organiser en début d’année une conférence nationale extraordinaire pour trancher la question d’une participation ou non.
Après quelques reports, la Convergence pour le développement du Mali (Codem) a organisé les 13 et 14 mai son 2e congrès ordinaire. La 4e force politique du pays avait l’occasion d’évaluer sa participation à la majorité et surtout discuter des prochaines échéances électorales, notamment la présidentielle de 2018 pour laquelle le parti du ministre des Sports a décidé d’organiser en début d’année une conférence
nationale extraordinaire pour trancher la question d’une participation ou non. En tous cas, à l’ouverture des travaux, samedi, le président de la Jeunesse de la Codem a clairement appelé le président du parti, Housséini Amion Guindo, à se porter candidat à la magistrature suprême. Cet appel, à en croire bon nombre d’observateurs, ne laisse plus le doute sur les intentions de la Codem dont les militants et de nombreux leaders sont très loin d’être satisfaits « du traitement dont leur parti fait l’objet au sein de la majorité ».
En tous cas du côté du parti présidentiel, le RPM, on ne se fait pas beaucoup d’illusions concernant le soutien de certains partis de la majorité présidentielle dès le 1er tour au président IBK s’il venait à réclamer un second mandat aux électeurs. Les prochains mois seront déterminants pour la Convention de la majorité présidentielle qui a tenu ce weekend ses 2e assises nationales.
OD