Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid (Génération nouvelle), parle sans détour : «L’État doit choisir : construire une vie politique saine en éliminant les scories du passé ou alors proclamer une dictature et l’assumer. Construire l’Algérie sur les mensonges, le trafic et le bluff est illusoire. La façade démocratique s’est effondrée.»
Premiers chiffres annoncés remis en cause, score d’Abdelmadjid Tebboune révisé, «imprécisions, contradictions, ambiguïtés et incohérences» dans les résultats provisoires fournis par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) : l’opposition algérienne étrille le scrutin du 7 septembre.
«La façade démocratique s’est effondrée», estime l’opposition algérienne dans un article publié par Le Figaro. Même les islamistes endoctrinés sont déconcertés : «Il est impossible que la différence de participation entre deux institutions officielles soit aussi grande», a évalué Abderrezak Makri, ancien leader du MSP et soutien actif du pouvoir actuel.
Pour Mohcine Belabbès, ancien président du RCD, cité par Le Figaro. La confusion des taux ne fait «qu’accentuer l’opacité qui entoure le processus électoral, aggravant les tensions politiques et renforçant l’idée d’une manipulation orchestrée des résultats», a-t-on ajouté. Selon le même responsable, «les dysfonctionnements profonds du système électoral algérien, où l’indépendance des organes chargés de garantir l’intégrité des élections est sérieusement mise en doute» sont déformais plus clairs que jamais. L’avis de Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid (Génération nouvelle, opposition) est plus catégorique : «L’État doit choisir : construire une vie politique saine en éliminant les scories du passé ou alors proclamer une dictature et l’assumer. Construire l’Algérie sur les mensonges, le trafic et le bluff est illusoire. La façade démocratique s’est effondrée», a-t-il proclamé dans un communiqué.
Le Figaro met en exergue l’opinion d’Abdelaziz Rahabi, haut responsable politique «Ce que je craignais et dénonçais est arrivé, le pays entre dans une phase d’ingouvernabilité en raison de la non-satisfaction des demandes majeures du Hirak (soulèvement populaire [2019-2022]) et de la fermeture des champs politique et médiatique.» Ce qui est déjà le cas.
La Rédaction
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