Présidentielle de 2012 au Mali / Le portrait robot du futur président !

 

« Quel président pour le Mali en 2012 ? ». C’est à cette question que le parti Union des Patriotes pour la République (PRP) a tenté de répondre lors de la conférence débat organisée à son initiative le 7 Janvier 2012. La conférence a regroupé en plus des membres du bureau politique national de l’URP, ses militants et sympathisants, les représentants des partis amis comme le PDES (Parti pour le développement économique et la solidarité), l’URD (l’Union pour la République et la Démocratie), la CNAS (Convention nationale pour une Afrique Solidaire). Se trouvaient aussi à la rencontre, les envoyés du Haut conseil islamique, de l’Associations malienne des droits de l’homme (Amdh) et de celle de soutien à Modibo Sidibé et de l’Ambassade de France au Mali.  Pour dresser le portrait robot du futur président du Mali à l’assistance, l’honneur est revenu à Me Mamadou Gaoussou Diarra qui avait à ses côtés le président de l’URP, Dr Modibo Soumaré et le président du mouvement des jeunes, Zourkoufouli Maiga.

Pourquoi avoir choisi ce thème ? D’une part, la question est d’actualité. D’autre part, plusieurs défis sont à relever. Il s’agit de réduire la flambée des prix des denrées de première nécessité qui prévaut à cause du déficit pluviométrique de l’année dernière, de résoudre la crise au Nord du Mali, le problème d’emploi pour les jeunes, la question de l’école malienne, la corruption. L’on note encore ceux du blanchiment d’argent, de la circulation de la drogue et des armes sur le territoire malien et les accidents de la circulation et de la couverture sanitaire. «Nous pensons que le citoyen malien doit voter pour le candidat qui incarne des valeurs qui traduisent la volonté du peuple souverain », a déclaré le président du mouvement des jeunes de l’URP.

Pour relever ces défis, Me Mamadou Gaoussou Diarra, a indiqué aux uns et aux autres de choisir un président qui  a certains critères.  Qu’il ait un programme qui inclut les questions cités ; qu’il ait l’arbre de la transparence (qu’il ne soit cité par exemple dans aucune affaire de corruption). Il a expliqué aussi qu’il ait une personnalité et qu’il soit choisi à l’unanimité par les partisans et issu d’un parti politique.

« Nous voulons à travers cet exercice inscrire un certain nombre de défis en lettres d’or dans le programme du futur président. On veut qu’il fasse en sorte qu’on ait un Etat juste et fort ; de résoudre définitivement la crise de l’école ; le chômage des jeunes », a fait remarquer le président de l’URP, Dr Modibo Soumaré.

Hadama B. Fofana

Le Républicain 10/01/2012