Le procureur général de la Cour suprême, à travers un communiqué publié le 28 juillet dernier, fait savoir du lancement d’un mandat d’arrêt international contre Boubou Cissé, ex-Premier ministre et ex-ministre de l’Economie et des Finances ; Tièman Hubert Coulibaly, ex-ministre de la Défense nationale ; Mamadou Diarra dit Igor, ex-ministre de l’Economie et des Finances, tous des potentiels candidats à l’élection présidentielle prochaine.
Après le cas de feu Soumeylou Boubèye Maïga, des leaders politiques viennent d’être pointés par un mandat d’arrêt. Il leur est reproché des faits qualifiés de crime de faux et d’usage de faux, d’atteinte aux biens publics et de complicité de ces infractions, faits liés à l’affaire du marché public dit Paramount, lequel marché public s’inscrit dans la mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation militaire, ainsi que de la loi de programmation pour la sécurité intérieure.
Le procureur général de la Cour suprême, à travers un communiqué, a fait savoir que le mandat d’arrêt international qui concerne les trois leaders politiques et l’ex-patron de la BMS sa, Babaly Bah, intervient suite à l’ouverture par la Chambre d’instruction de la Cour suprême du Mali d’une information judiciaire.
Selon plusieurs observateurs de la scène politique malienne, le Mali n’est toujours pas prêt à en finir avec la chasse aux sorcières. Cette assertion s’explique par la lenteur de l’appareil judiciaire pouvant permettre d’innocenter ou d’inculper la personne accusée. Les cas Soumeylou Boubeye Maïga mort en incarcération, Mamadou Camara et Mme Bouaré Fily Sissoko en prison depuis plusieurs mois sont des illustrations.
Comme pour feu Soumeylou Boubèye Maïga et Oumar Mariko, le nombre de candidats pour la course à Koulouba se rétrécit.
A qui le tour ?
En entendant, les réactions des personnalités incriminées fusent de partout.
A suivre…
Abdrahamane Baba Kouyaté
Diasporaction